Une oreille attentive pour les victimes de la pyrrhotite

La ministre du Travail, Lise Thériault, était de passage à Trois-Rivières mardi matin afin d’appuyer la candidate libérale Danielle St-Amand. Ensemble, elles ont rencontré quelques membres de la Coalition Proprio-Béton.

Au cours des dernières années, de nombreux problèmes de pyrrhotite ont fait surface dans les résidences trifluviennes. Devant l’appel à l’aide lancé par la Coalition Proprio-Béton, le gouvernement a apporté des modifications majeures au Plan de garantie des bâtiments résidentiels neufs pour assurer l’indemnisation des victimes de la pyrrhotite. Un fonds de 15 millions a aussi été créé pour soutenir les propriétaires.

«Une rencontre est prévue en septembre avec les représentants de la Coalition Proprio-Béton, la Société d’habitation du Québec (SHQ et la Ville de Trois-Rivières pour regarder les améliorations et les assouplissements que nous devrons faire au programme d’aide afin de répondre le plus possible aux besoins de nos gens. Nous ne laisserons pas tomber les victimes de pyrrhotite à Trois-Rivières», mentionne Mme St-Amand.

«La pyrrhotite n’a pas de couleur politique, elle a une couleur humaine, une couleur de victimes qui vivent des drames humains et financiers ainsi que la couleur des gens qui nous ont aidés. Ça a été un travail d’équipe pour que le dossier progresse. Ce n’est pas rien d’obtenir un programme d’aide de 15 millions», indique Yvon Boivin, porte-parole de la Coalition Proprio-Béton.

Soulignons qu’outre mesdames Thériault et St-Amand, la députée de Champlain, Noëlla Champagne, était également impliquée dans le dossier.

«Quand on fait de la politique, il faut savoir se mettre dans la peau des gens. Avec le problème de la pyrrhotite, je me suis posé la question que si c’était à moi que ça arrivait, qu’est-ce que je voudrais qu’on fasse? Le projet de règlement est présentement à l’étude et, à partir de janvier, les nouveaux plans de garantie verront le jour. Le fonds a été mis sur pied notamment pour compenser les sous-sols finis et qui n’étaient pas couverts. Il faut trouver une voie de passage pour que tout le monde puisse avoir un bout de dédommagement. Par ailleurs, on doit retirer une expérience de ce qui est arrivé ici, c’est pourquoi nous avons demandé aux gens de la Coalition si nous pouvions bénéficier de leur expertise si quelqu’un avait un jour un problème avec son plan de garantie», fait mention la ministre Thériault.

Cette expertise pourra non seulement servir aux victimes de la pyrrhotite, mais aussi à ceux qui peuvent avoir une problématique d’infiltration d’eau ou tout autre problème relié au plan de garantie.

L’après 4 septembre pourrait laisser planer un doute sur la poursuite du programme d’aide. Toutefois, M. Boivin ne se dit nullement inquiet.