Une friperie nouveau genre pour mamans et enfants
Une friperie nouveau genre vient d’ouvrir ses portes au coin de la 11e rue et du boulevard des Forges à Trois-Rivières. Les propriétaires, Audrey Leclerc et Rachelle Gauthier, y vendent des vêtements pour enfants allant de 0 à 16 ans. Elles ont même une section maternité.
Si l’image que vous avez d’une friperie est celle d’un endroit qui accumule les vêtements usés et démodés, eh bien détrompez-vous. La friperie Ricochet n’a rien à voir avec ça. Tous les articles sont sélectionnés avec soin, si bien qu’on croirait qu’il n’y a que du neuf.
Les entrepreneures investissent d’ailleurs beaucoup de temps et d’efforts pour construire leur inventaire. « On veut changer cette vieille perception qu’ont les gens. Ce qu’on offre, ce sont des morceaux récents, au goût du jour et en parfait état, indique Rachelle. On a des critères de sélection élevés. Ça fait la différence. »
« On veut créer une habitude chez les gens de passer nous voir avant d’aller acheter du neuf, renchérit sa collègue Audrey. Souvent, on retrouve ici le même vêtement pour une fraction du prix. En plus, c’est une alternative qui est bonne pour la planète sans avoir à faire des compromis sur le style et la qualité. »
Le duo offre également aux familles d’acheter les vêtements de leurs enfants devenus trop petits. « On leur offre un prix en échange des vêtements, résume Rachelle. C’est une belle alternative pour ceux qui ne veulent pas vendre en ligne ou via les réseaux sociaux. Ils font d’une pierre deux coups en venant ici parce qu’ils peuvent acheter et vendre au même endroit. »
D’ailleurs, le nom Ricochet n’a pas été choisi au hasard. « Ça fait référence aux multiples vies que peut avoir un vêtement. On fait rebondir notre ricochet d’une famille à l’autre », explique Rachelle.
Un projet né de la pandémie
Ouverte depuis février, la friperie Ricochet est un projet qui s’est bâti pendant la pandémie. En 2020, la fermeture temporaire des commerces a forcé Audrey et sa mère, propriétaires de la boutique Cigogne & Marmaille à Shawinigan, à trouver une solution pour continuer à faire des ventes et faire rouler l’entreprise.
Audrey a alors contacté Rachelle, déjà consignataire à sa boutique de Shawinigan et qui partage la même passion. Ensemble, elles ont mis sur pied, en moins d’un mois, un site web pour la vente de vêtements.
« Après plus d’un an et demi à préparer des commandes à travers des centaines de boîtes, on s’est dit que ça nous prenait une boutique, mentionne Audrey. C’est de là qu’est née l’idée de Ricochet. Notre inventaire, c’est majoritairement ce qu’on avait dans nos maisons. J’avais plus de 200 boîtes de vêtements chez moi. »
En plus des vêtements, on retrouve dans la boutique des produits pour le corps, des accessoires à cheveux et des objets du quotidien comme de la vaisselle pour enfants. Les personnes curieuses d’en savoir plus peuvent consulter la page Facebook de l’entreprise ou encore son site web (boutiquericochet.com).