Une coalition réclame des conditions de travail décentes
COMMUNAUTÉ. Le 1er mai, l’amélioration des conditions de travail sera au cœur des discussions. En cette Journée internationale des travailleuses et travailleurs, une coalition d’organismes des milieux communautaires, syndicaux et étudiants du Centre-du-Québec et de la Mauricie prendront la rue à 11h45 lors d’une marche symbolique au départ du Parc Champlain, à Trois-Rivières.
Ils feront entendre leurs voix afin d’exiger du gouvernement québécois des mesures concrètes pour assurer des conditions de travail décentes à tous les travailleuses et travailleurs.
Pour eux, le travail a un prix. Et pas n’importe lequel: de façon minimale, chaque travailleur a droit à un revenu décent qui lui permette de franchir le seuil de la pauvreté et de combler ses besoins de base tout en dégageant une faible marge de manoeuvre pour faire face aux imprévus et s’accorder quelques activités de loisir.
Pour ce faire, ils estiment que le salaire minimum devrait être fixé à 15$ l’heure pour plusieurs raisons: accroissement du pouvoir d’achat, hausse des revenus fiscaux, stabilité de la main-d’œuvre, reconnaissance de la dignité du travail, amélioration des conditions de vie, allègement des pressions financières sur les étudiants et réduction de leur niveau d’endettement, moins de roulement de personnel, etc.
Pour ceux et celles qui voudraient débattre des enjeux liés à l’amélioration des conditions de travail, un panel de discussions se tiendra au Centre social du Cégep de Trois-Rivières à compter de 18 h 30. L’entrée est libre.