Une boutique gourmande à Saint-Prosper

SAINT-PROSPER. À peine un an et demi après s’être lancées en affaires, les Mlles Cossette, Audrey et Julie Cossette, ouvrent leur boutique gourmande à Saint-Prosper. Elles font ainsi revivre l’ancienne épicerie de village qui appartenait à leur grand-père. 

On y retrouve, entre autres, de la viande marinée, des brochettes, des plats maisons, des pâtisseries maison et les fameuses saucisses de leur père Pierre Cossette. Située au cœur du village, la boutique est ouverte depuis seulement quelques jours et, déjà, les deux sœurs accueillent des clients d’un peu partout dans la MRC des Chenaux.

C’est le grand-père d’Audrey et Julie, Ovila, qui a ouvert l’épicerie à Saint-Prosper peu après la Seconde Guerre mondiale. Puis, son fils Pierre Cossette a repris les rênes de l’entreprise au début des années 80. C’est maintenant au tour de ses filles de poursuivre la tradition familiale.

«C’était fermé depuis 5 ans, indique Audrey. J’ai racheté en 2012 pour y faire ma maison. Ma sœur et moi on a commencé à offrir un service de traiteur. On prenait aussi les commandes et les gens venaient les chercher chez moi. On voyait qu’il y avait de la demande, alors on a décidé d’ouvrir notre boutique. On va continuer d’offrir le service de traiteur. La boutique, c’est un ajout de plus à ce qu’on faisait déjà.»

De plus, on retrouve dans la boutique des produits de producteurs de la région. «On est un point de vente pour, notamment, du café, des bijoux et du fer forgé», mentionne Audrey. La boutique est ouverte du mardi au samedi dès 9h. En saison estivale, il est possible de prendre un café et de déguster des pâtisseries sur la terrasse.

Croissance fulgurante

Depuis janvier 2016, l’entreprise des deux sœurs grandit à la vitesse grand V. Elles avaient l’intention de vivre de leur entreprise dans un horizon de cinq ans, mais ne pensaient jamais que les choses iraient aussi vite.

«Notre but, au départ, c’était d’être chefs à domicile, raconte Julie. En octobre 2015, on avait commencé à faire des soirées pour tester le marché. Ça faisait longtemps qu’on voulait avoir notre entreprise ensemble. Plus ça allait, plus on avait de demandes pour autres choses, comme des buffets et des produits maison.»

«Tout le monde nous demandait si on allait faire la saucisse de notre père, du jambon, du bacon, des pâtés à la viande, des beignes et tous les produits que les gens achetaient à notre père, renchérit Julie. On a répondu à la demande et tranquillement, on ne faisait plus de chefs à domicile, qui était la base du projet. Quand on a commencé, on ne pensait même pas avoir une boutique et on est déjà rendu là.»

Parmi leurs contrats, les Mlles Cossette préparent régulièrement les repas pour les artistes qui se produisent à la salle J.-Antonio-Thompson, à Trois-Rivières.