Un premier sentier comestible voit le jour

CAP-DE-LA-MADELEINE. Un premier sentier comestible a été inauguré ce matin dans le parc Monseigneur-Comtois, tout près de l’école. 

C’est le parc en entier, dont 90% de la superficie était laissée à l’abandon, qui a eu droit à une transformation dans le cadre de ce projet.

Fini le vieil arrêt de balles rouillé et le restant de terrain de pétanque envahi par l’herbe à poux! Plusieurs arbres tels que des pommiers, poiriers, chênes et pruniers ont été plantés à travers le parc. Le sentier en asphalte est quant à lui bordé de plants de fraises, framboises rouges et jaunes, mûres, bleuets et gadelles.

«Le parc était laissé à l’abandon et on s’est demandé comment le revitaliser. Il y a assez de modules de jeu à l’école, juste à côté. On a lancé l’idée d’un sentier comestible, le premier du genre à Trois-Rivières. On a une grande variété de plantes qui peuvent pousser dans notre climat. On s’est dit que ça pourrait aussi avoir une portée éducative», explique Pierre-Luc Fortin, conseiller municipal du district des Estacades.

Sans avancer de projet, la directrice adjointe de l’école des Bâtisseurs – édifice Monseigneur-Comtois, Marie-Ève Longval, souligne qu’elle imaginerait bien ce sentier comestible être utilisé par les élèves qui prennent part au projet cuisine ou encore dans le cadre du volet des saines habitudes de vie. «C’est vraiment une belle fenêtre d’opportunités», note-t-elle.

La revitalisation du parc et la mise en place du sentier auront nécessité des investissements d’environ 100 000$. Des lampadaires ont aussi été installés. Prochainement, chaque arbre et chaque plant auront une fiche d’identification.

L’entretien sera en partie effectué par les employés de la ville et des bénévoles, mais M. Fortin espère que la population du secteur apprivoisera le sentier et en prendront soin également, surtout que le sentier pourrait éventuellement prendre de l’expansion au fil des années.