Un nouvel allié pour un développement durable

TROIS-RIVIÈRES. Désormais conscientes de leurs responsabilités environnementales, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à vouloir adopter le vert. Un groupe d’étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières s’est donc engagé à accompagner les PME trifluviennes dans ce virage jusqu’à l’obtention de leur certification.  

Le projet est le résultat d’un partenariat unissant la Fondation Trois-Rivières pour un développement durable, la Ville et l’établissement universitaire. Ainsi, huit équipes de quatre étudiants de premier cycle universitaire inscrits au cours de « Responsabilité sociale et gestion des parties prenantes des entreprises » du baccalauréat en administration des affaires seront disponibles pour réaliser un diagnostic des PME volontaires.   

Si une entreprise répond aux cibles fixées par la fondation, sa candidature sera soumise pour l’obtention de la certification en développement durable de la Ville de Trois-Rivières. 

Il n’en coûtera rien, si ce n’est qu’une ouverture a travaillé avec ces étudiants en processus d’apprentissage. « Cette implication est l’occasion pour eux de mettre en pratique les notions apprises dans leurs cours tout en se rapprochant du milieu socio-économique trifluvien », a indiqué le directeur de l’institut de recherche sur les PME de l’UQTR, François Lebelle.

Mais pourquoi impliquer des étudiants ? « Ce sont nos futurs entrepreneurs et nos futurs gestionnaires. C’est le temps de le sensibiliser à ses aspects si l’on veut qu’ils les intègrent dans leur modèle d’affaires plus tard », a ajouté l’enseignant. D’où l’importance de ce projet.

D’ailleurs, c’est un rêve qui se réalise pour le président de la F3RDD, Martin Magny. « Avoir des équipes sur le terrain pour donner des recommandations en vue de certifier plus d’entreprises, on ne pouvait pas demander mieux. On va multiplier les bons coups en développement durable », assure-t-il en souriant.

Les PME, « le nerf de la guerre »

En effet, le réchauffement climatique n’est plus un mythe. Et si l’on souhaite limiter ses impacts, les entreprises, notamment les PME, devront faire leur part. À elles seules, elles ont des répercussions majeures sur l’environnement.

« Au Canada, elle représente 99 % de nos entreprises et elles sont responsables de plus de 60 % des déchets commerciaux », a constaté M. Lebelle.

La simple réduction du papier et un éclairage de type LEED sont un pas de plus vers la bonne direction. Mais l’important, c’est surtout « d’acheter local », a terminé Martin Magny.