Un jeune chiropraticien engagé

Philippe Parent-Simard, fraîchement diplômé au doctorat de 1er cycle en chiropratique à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), a remporté le prix AVENIR de la catégorie «Personnalité 1er cycle». Ces prix, remis annuellement, honorent l’engagement étudiant.

M. Parent-Simard fait partie des 14 personnes ayant récolté les honneurs cette année. Une bourse en argent de 4 000 $ accompagne cette distinction. «C’est une belle reconnaissance et aussi une belle vitrine pour la profession, qui est moins connue au Québec. Je suis honoré, confie-t-il. Je me suis toujours impliqué par passion. J’ai gagné parmi des gens au parcours impressionnant. C’est réellement un honneur.»

Il faut dire que le jeune homme a un parcours inspirant. Sportif dans l’âme, il compte plusieurs années d’implication dans le football et l’ultimate frisbee. Ancien interne-soigneur pour l’équipe de football du Cégep de Trois-Rivières, M. Parent-Simard a aussi été président de son association étudiante.

Il a aussi fondé le groupe Éducation chiropratique et promotion de la santé (ÉChOS), qui vise à faire découvrir aux jeunes cette discipline ainsi qu’à leur fournir des informations sur les saines habitudes de vie.

«En 2017, j’ai fondé ÉChOS avec l’objectif d’expliquer la profession aux jeunes. J’ai parti ça de zéro, raconte-t-il. Avec le temps, le projet a grandi et il comporte maintenant trois volets. On va dans les écoles pour parler du métier, on offre aux étudiants des outils pour bien vulgariser le jargon du métier aux patients et on crée des liens avec d’autres spécialités dans le domaine de la santé. Le projet est géré par un comité d’étudiants. Comme j’ai terminé mes études, je n’en fais plus partie, mais d’autres ont pris la relève.»

Mission à l’international

En 2019, Philippe Parent-Simard a réalisé une mission chiropratique en Bolivie, où il a aidé de nombreux patients à se rétablir de problèmes neuro-musculosquelettiques. Fort de cette expérience, le diplômé de l’UQTR a par la suite décidé de s’impliquer à titre d’administrateur au sein de l’organisme Chiropratique sans frontières, qui parraine les missions annuelles en Bolivie.

«La mission en Bolivie était d’une durée de deux semaines. C’était tellement formateur comme expérience, témoigne-t-il. On voit là-bas des pathologies qu’on ne voit pas ici. C’est une expérience déstabilisante, mais grandissante. C’est au travers de cette mission que je me suis intéressé à l’organisme qui la parraine et que je suis investi pour devenir administrateur.»

C’est maintenant avec tout ce bagage, un diplôme en poche et un prix honorifique que le jeune chiropraticien entreprend sa carrière professionnelle.