Un employé suspendu 45 jours pour vol de temps

SUSPENSION. Un amateur de sports travaillant à la centrale 9-1-1 a appris à ses dépens qu’il ne doit suivre les exploits de ses équipes sportives favorites sur son temps de travail. L’employé a été suspendu pour 45 jours ouvrables à la demande du conseil municipal.

On reproche au col blanc d’avoir « utilisé le patrimoine informatique de façon inappropriée, à des fins personnelles et sur ses heures de travail ». Surfer sur internet pendant son temps de travail au lieu de « bosser » n’est pas un crime, mais peut constituer un vol de temps lorsque cela dépasse la simple pause de quelques minutes dans une journée.

Dans ce cas-ci, la surveillance s’est effectuée sur une période d’un mois, a indiqué la directrice générale de la Ville, France Cinq-Mars. L’employé fautif est « un maniaque de sports », a confié le maire Yves Lévesque en séance du conseil, lundi soir.

C’est d’ailleurs le caractère répétitif des gestes qui a convaincu la Ville d’ordonner une sanction de cette ampleur. En effet, une suspension de quelques jours survient fréquemment, mais il est plus rare de voir un employé sanctionné pour 45 jours ouvrables.  

« C’est assez grave. On aurait pu donner beaucoup, je pense qu’on a fait ça dans les règles de l’art », a terminé le maire Lévesque.