Trois-Rivières hôte du 3e Congrès mondial sur la résilience

CONGRÈS. Après la France et la Roumanie, c’est à Trois-Rivières que se tiendra le 3e Congrès mondial sur la résilience. Du 22 au 24 août, quelque 500 personnes de 26 pays se réuniront sur le campus de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Parmi les congressistes et communicateurs qui prendront part aux échanges, on retrouvera des gens de l’Afrique du Sud, de l’Australie, de la Belgique, du Brésil, du Japon, du Danemark, de l’Espagne et de la France.

Cette année, le thème est «Résilience et culture». Entre autres, Colette Roy-Laroche, ancienne mairesse de Lac-Mégantic, prendra la parole. L’événement est organisé par l’UQTR en collaboration avec l’Association internationale pour la promotion et la diffusion de la recherche sur la résilience (Resilio).

«La résilience, c’est la capacité de rebondir, de se redresser après un coup dur. C’est une thématique très actuelle avec les attaques terroristes dans le monde. Mais la résilience, ça ne tombe pas du ciel, ça s’apprend», explique Serban Ionescu, président de Resilio et professeur émérite de l’UQTR et de l’Université Paris 8 St-Denis.

«Le phénomène de la résilience est un phénomène important dans une dimension de prévention, ajoute ce dernier. Avec ce qui se passe en France, ça prend tout son sens. Pour prévenir, il faut comprendre. Et c’est un peu ça, le but du congrès, soit de connaître et de comprendre pour pouvoir agir.» En plus de l’UQTR, l’Hôtel Delta accueillera certaines présentations.