Triathlète, étudiante et survivante

TÉMOIGNAGE. Triathlète et étudiante en biologie médicale à l’UQTR, Justine Desrochers-Goyette est une jeune femme dynamique, active et dans la force de l’âge. Les saines habitudes de vie n’ont pas de secret pour elle. Jamais elle n’aurait cru être la proie d’un cancer. Pas à son âge. Pas avec sa forme physique.

Et pourtant, Justine a combattu un lymphome diffus à grandes cellules B. C’est une forme de cancer des ganglions. «En mars dernier, j’ai reçu mon diagnostic après presque six mois d’investigations, raconte Justine. Sur le coup, c’est vraiment un choc. On ne s’attend pas à ça. Je m’entraînais plus de six fois par semaine. On se pense à l’abri quand on est jeune, en santé et qu’on a de bonnes habitudes de vie. Je réalise maintenant que le cancer, ça peut vraiment toucher tout le monde.»

Tout a commencé par de multiples infections, alors qu’elle n’a pas l’habitude d’être souvent malade. Puis, Justine a remarqué une bosse dans son cou. C’est à ce moment qu’elle a consulté un médecin pour tenter d’en connaître la raison.

Heureusement, le cancer était localisé à cet endroit. Elle a été opérée avec succès et a ensuite suivi des traitements de chimiothérapie pendant plus de six mois. Maintenant, Justine est en rémission. Elle se porte bien. Elle a même recommencé l’école et repris l’entraînement.

«J’aimerais donner au suivant parce que j’ai reçu une très grande vague d’amour quand j’ai eu mon diagnostic, explique Justine. J’ai été tellement bien appuyée. J’aimerais rejoindre particulièrement les jeunes qui se pensent à l’abri du cancer comme je le pensais aussi avant.»

C’est dans cette optique de donner au suivant qu’elle a accepté cette année d’être la survivante d’honneur du 15e Relais pour la vie de Trois-Rivières. L’événement organisé par la Société canadienne du cancer se tiendra dans la nuit du 16 au 17 juin à l’école secondaire Chavigny. L’objectif est d’amasser 147 000 $, de mobiliser 45 équipes et de vendre 1 800 luminaires.