TGF: la Chambre de commerce déçue des montants prévus au budget fédéral
La Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières (CCI3R) et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) font valoir que des sommes supplémentaires auraient été nécessaires pour des projets comme le train à grande fréquence dans le budget fédéral présenté lundi.
Le budget du Canada prévoit un financement de 4,4 millions $ en 2021-2022 pour poursuivre les études en cours avec le bureau de projet conjoint. Le budget propose aussi de fournir un financement de 491,2 millions $ à VIA Rail Canada pour des investissements en matière d’infrastructure.
Malgré les milliards de dollars annoncés dans ce budget, la FCCQ et la CCI3R sont déçues des montants prévus au budget 2021 pour le projet de train à grande fréquence de VIA Rail entre Québec et Toronto.
«C’est une immense déception pour le milieu des affaires trifluvien. Pour notre organisation qui oeuvre à défendre ce projet depuis des décennies, c’est un sentiment de désillusion qui nous envahit. Ayant travaillé à démontrer toutes les retombées du tracé sur la rive-nord, la CCI3R mobilise des partenaires et des intervenants autour de ce projet depuis trop longtemps maintenant. Ce projet, pour lequel on nous a confirmé des sommes, qui malheureusement sont encore à l’étude aujourd’hui. De plus, avec la situation pandémique actuelle, le TGF s’inscrirait parfaitement dans un plan de relance inclusif et durable», souligne le président du conseil d’administration de la CCI3R, Jean Pellerin.
Ce dernier se demande d’ailleurs si les énergies et efforts de la Chambre trifluvienne ne devraient pas être priorisés ailleurs, comme auprès des entreprises endettées avec la COVID-19.
« C’est une déception. On parle quand même d’un projet de quelques milliards de dollars, qui a été présenté en 2015 par VIA Rail, et le budget n’envoie qu’une fraction des sommes qui seront nécessaires à la réalisation du projet. Ce projet est pourtant nécessaire pour relier plus efficacement les grandes villes québécoises et ontariennes », poursuit Charles Milliard, président de la FCCQ.