Stephen Harper en visite à Trois-Rivières
POLITIQUE. De passage pour la première fois à Trois-Rivières depuis 2008, le chef du Parti conservateur, Stephen Harper, a rappelé et martelé les bons coups de son parti pour les Canadiens devant une foule de militants gonflés à bloc. Aucun enjeu propre à la région n’a toutefois été abordé et les journalistes locaux ont été tenus à l’écart, confinés dans l’entrée du stade Fernand-Bédard.
Stephen Harper a fait une courte apparition cet après-midi dans la maison des Aigles de Trois-Rivières pour soutenir le candidat conservateur dans la circonscription de Trois-Rivières, Dominic Therrien.
Ce dernier a d’ailleurs déjà enfilé les couleurs de la formation trifluvienne, d’où le choix du lieu de rencontre. «C’est la première fois que je reçois autant d’applaudissements dans ce stade depuis la période où je jouais pour les Aigles», a-t-il mentionné, en riant.
Le premier ministre sortant envisage d’ailleurs un rôle important pour son protégé dans l’élection d’un nouveau gouvernement conservateur. Il a lui aussi poussé le jeu de mots en déclarant «frappons un coup de circuit avec Dominic d’ici jusqu’à Ottawa».
Ce n’est toutefois pas seulement ce qui a retenu l’attention des médias, mais aussi tout le cirque entourant la venue du premier ministre sortant. En effet, les journalistes ont dû se plier à plusieurs règles pour assister à l’allocution. Un chien policier a même vérifié l’équipement pour s’assurer qu’aucun explosif n’y était dissimulé.
Sans compter qu’il n’y a eu aucune référence aux enjeux locaux lors du discours, dont l’un des plus prioritaires pour les citoyens d’ici, la pyrrhotite. Il a cependant rappelé les investissements de son gouvernement dans la réalisation de l’Amphithéâtre Cogeco et du Grand Prix de Trois-Rivières.
Stephen Harper a plutôt martelé l’importance de réélire un gouvernement conservateur pour la sécurité et la stabilité de l’économie canadienne, demandant aux Canadiens de prioriser l’expérience au risque d’élire des partis instables.
«Il n’y a aucun autre parti que celui-ci qui représente le mieux les aspirations des Québécois», a-t-il dit pour conclure son discours politique. Il a ensuite regagné son autobus de tournée sans adresser la parole aux nombreux médias trifluviens sur place.
Le ministre conservateur, Denis Lebel, était également sur place pour prendre la parole.