SPA: vers le micropuçage des animaux
La SPA Mauricie rencontrera dans quelques semaines les représentants d’une firme vendant des micropuces dans le but d’implanter un système de micropuçage des animaux placés en adoption.
Plusieurs journées spéciales de micropuçage d’animaux se sont déjà tenues ailleurs au Québec et au Canada. Par ailleurs, la Société protectrice des animaux (SPA) de l’Estrie a fait figure de pionniers en la matière en mettant sur pied un projet pilote de micropuçage il y a dix ans.
«En micropuçant les animaux en adoption, on complète des informations, sur Internet, concernant le propriétaire de l’animal. Ça viendrait compléter l’enregistrement de l’animal. C’est complémentaire à la médaille», explique Serge Marquis, directeur général de la SPA Mauricie.
Il existe maintenant des lecteurs qui ont la capacité de lire les micropuces de différents fournisseurs.
«C’est un outil supplémentaire pour identifier le dernier propriétaire d’un animal. On essaie de négocier avec d’autres SPA pour acheter de forts volumes de lecteurs et de micropuces afin d’économiser sur le prix au final. Un lecteur peut coûter jusqu’à 350$ et on parle d’entre 7 et 15$ pour une micropuce. Comme ça représente un coût supplémentaire. Si on dit qu’on fait 1500 stérilisations par année et qu’on en profite pour micropucer les animaux, ça monte déjà à environ 15 000$ en moyenne», souligne M. Marquis.
«Ce n’est pas rien. On veut donc bénéficier d’un rabais de groupe. On va charger une partie du montant lors de l’adoption, mais notre but est également que l’adoption soit réalisée à un coût modeste. Il y a plusieurs variables à évaluer», ajoute-t-il.
La SPA Mauricie ne souhaite pas avoir à augmenter de façon importante ses coûts d’adoption, surtout qu’en 2013, l’organisation a constaté une diminution d’une centaine d’adoptions comparativement à 2012 qui s’était avérée une année record.
Une décision finale concernant le micropuçage devrait être prise en 2014 à la SPA Mauricie.