Signature d’une première convention collective à La Fernandière

Les 163 employés de l’usine d’Olymel La Fernandière de Trois-Rivières ont entériné jeudi dans une proportion de 97% une première convention collective.

Rappelons que c’est le 7 juin dernier qu’Olymel annonçait l’acquisition de La Fernandière. L’entreprise faisait alors part de son intention d’investir 1,5 million$ dans des nouveaux équipements et l’ajout d’une troisième ligne de production afin de concentrer à Trois-Rivières l’ensemble de la production de ses saucisses fraîches et à déjeuner tout en poursuivant le développement de la marque La Fernandière.

Ces projets sont aujourd’hui réalisés et ont permis de doubler le nombre d’employés, passé de 80 à plus de 160 aujourd’hui et de tripler le volume de production. Olymel planifie actuellement l’agrandissement des installations de La Fernandière afin d’accroitre encore les capacités de cet établissement et d’intégrer de nouvelles marques dans le cadre de ses opérations.

Le contrat de travail conclu à La Fernandière comprend, entre autres, des dispositions portant sur la majoration des salaires, une garantie d’heures hebdomadaire et plusieurs clauses normatives favorisant l’ancienneté dans les mouvements de main d’œuvre. Le partage des assurances, l’introduction d’un régime de soins dentaires et un montant forfaitaire à la signature et un autre en juillet 2017, font également partie de cette première convention collective. Soulignons que les employés sont représentés par le syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce TUAC Local 501.

«Ce premier contrat de travail est un gage positif pour l’avenir de cette usine dont Olymel a fait l’acquisition le printemps dernier, a rappelé Réjean Nadeau, président-directeur général d’Olymel.  Cela fait partie des conditions nécessaires au développement des activités de cet établissement désormais responsable de l’ensemble de la production des saucisses fraîches sous les marques maison d’Olymel et sous l’étiquette La Fernandière. Je souhaite que le climat de confiance qui s’est établi entre les employés, leurs représentants syndicaux et la direction d’Olymel tout au long des négociations de ce premier contrat de travail se poursuive longtemps au bénéfice de toutes les parties et du succès de cette entreprise solidement implantée à Trois-Rivières depuis près de 70 ans», a-t-il conclu.