S.O.S. Pyrrhotite veut une enquête sur la santé des victimes
L’organisme S.O.S. Pyrrhotite demande une enquête sur la santé des personnes victimes de la pyrrhotite.
La requête a été déposée au bureau de la docteure Anne-Marie Grenier de l’Agence de santé régionale qui doit rencontrer ses membres en conseil d’administration pour voir si et comment elle ira de l’avant ou non.
S.O.S. Pyrrhotite souhaite démontrer qu’il existe des liens entre des maladies physiques ou mentales chez les victimes et le fait qu’elles soient touchées par ce fléau.
«Ça va du stress au divorce, aux séparations, à l’angoisse et d’autres maladies physiques comme la maladie de Crohn, le burn out, le diabète, des maladies mentales et même, on a deux suicides jusqu’à présent», rappelle Jacques Rheault, président fondateur et coordonnateur.
S.O.S. Pyrrhotite souhaite connaître principalement trois éléments avec sa requête : les impacts psychosociaux et physiques sur les victimes, l’évaluation des risques reliés à l’environnement et à mise en place de mécanismes en lien direct avec la Dre Grenier, obtenir une étude sur la santé environnementale produite par l’Institut national de Santé publique du Québec qui inclurait les risques toxicologiques pour la santé humaine.
L’organisme suggère donc à l’Agence de santé de mettre en place un service de soutien médical par le biais d’une ligne directe avec le centre de coordination de la ville.
S.O.S. Pyrrhotite rencontrera mercredi prochain la ministre Agnès Maltais pour lui faire part de ses préoccupations. Notamment au menu : la réglementation du béton, l’économie, la santé et le volet environnemental.