René Villemure sollicite un deuxième mandat

Le député sortant de Trois-Rivières, René Villemure, a confirmé qu’il sera candidat pour le Bloc Québécois lors de l’élection fédérale de 2025. Il est d’ailleurs le seul à avoir apposé ses pancartes électorales ce week-end, ce qu’il qualifiait « d’inhabituel ».

Selon son équipe, force est de constater que le Québec a été négligé par le gouvernement Libéral et que le Bloc Québécois est le seul parti qui se soucie exclusivement des intérêts des Québécois. « Les électeurs de Trois-Rivières auront à faire un choix entre un parti à l’écoute de leurs intérêts face à la crise actuelle ou à une formation politique à l’écoute des banques de Toronto, ou encore à un parti qui défend l’intérêt des pétrolières de l’Ouest. Dans la configuration actuelle, seul le Bloc Québécois peut protéger le Québec », témoigne-t-il. 

« Yves-François (Blanchet) et moi avons, depuis trois ans et demi, faite la promotion de la francophonie, et ce, à l’international. C’est important de le faire et important de tisser ces liens-là à travers le monde. »

M. Villemure a été diagnostiqué d’un cancer le mois dernier, à l’aube de cette campagne. Il a décidé de regarder devant, avec une vision positive.

« On veut gagner la circonscription, mais ce ne sera pas au détriment de ma santé, a-t-il lancé. Je vais devoir m’absenter à quelques reprises, mais j’ai l’appui d’Yves-François et de notre équipe. Les gens vont comprendre et je comprendrais très bien la situation moi aussi. On va vraiment mettre l’emphase sur que ce que nous avons fait ces trois dernières années. »

« Pour en revenir à l’élection, je ne vous apprends en disant qu’on ne gagnera pas (la présidence). Par contre, la crise que nous vivons actuellement est sans précédent et nous avons besoin d’un Bloc fort à Ottawa en cette période d’incertitude. Le travail de l’opposition est très important. Au-delà de la crise tarifaire, il ne faut pas oublier la crise climatique qui a un impact direct sur le coût de la vie et sur le prix du panier d’épicerie. Nous devons agir de manière responsable et avoir une vision à long terme en matière d’environnement, et seul le Bloc Québécois persiste et signe en refusant le passage de pipelines au Québec. »

Le députant sortant est également revenu sur le travail de Justin Trudeau. « Je me questionne beaucoup à savoir comment son attitude et ses actions ont pu causer certains dommages. Les États-Unis, la Chine nous aiment pas et l’Inde non plus, à titre d’exemple, alors il est important je pense que le prochain gouvernement rétablisse la situation », conclut-il.