Règlement sur l’eau potable: la Ville fait marche arrière

AFFAIRES MUNICIPALES. La Ville de Trois-Rivières a finalement révisé le nouveau règlement sur l’utilisation de l’eau potable à la suite de plusieurs plaintes des citoyens.

À partir du 24 juin, l’utilisation des systèmes d’arrosage automatique sera permise sur tout le territoire de la ville, à l’Est comme à l’Ouest, de 20h à 21h, en respectant le cadre jours pairs/adresses numéros pairs, vice versa, tandis que l’arrosage manuel sera permis de 19h à 21h.

Les systèmes d’irrigation automatique seront autorisés à condition d’être munis de sonde d’humidité et d’une minuterie ajustée selon la nouvelle période d’arrosage.

Il y a quelques semaines, la Ville de Trois-Rivières avait adopté un règlement pour harmoniser la règlementation sur l’utilisation de l’eau potable, la règlementation étant plus restrictive du côté Est. L’objectif: étendre la règlementation de l’Est vers l’Ouest.

Les conseillers des districts de Chavigny et des Estacades, Marie-Claude Camirand et Pierre-Luc Fortin, se sont opposés à cette résolution, alléguant qu’il s’agit d’un retour en arrière.

«Il y a eu un processus démocratique. Un comité a été formé et la population a été consultée. La population nous avait indiqué qu’elle était prête à s’arrimer à la règlementation de l’Est. Par principe, je m’oppose à ce vote», commente Pierre-Luc Fortin.

«Ce règlement est un retour en arrière. Le règlement qu’on venait de voter permettait de serrer la vis pour l’arrosage des pelouses. Il y a eu des plaintes. Le changement ne fait jamais l’unanimité. Le conseil a choisi de revenir en arrière. Comme la Ville veut s’orienter vers le développement durable, on a un plan d’action et le règlement allait en ce même sens pour limiter le plus possible l’utilisation de l’eau potable pour l’économiser», souligne à son tour Marie-Claude Camirand.

Au final, le règlement révisé a été adopté 12 contre 2.

Les contrevenants au règlement sur l’utilisation de l’eau potable sont passibles d’une amende variant entre 100$ et 2000$. Les patrouilleurs d’eau veilleront au respect des pratiques.