Régie des déchets: la convention collective est signée

CONFLIT DE TRAVAIL. La Régie de gestion des matières résiduelles (Régie) et le Syndicat des employés du site (cols bleus) ont officiellement signé la nouvelle convention collective des employés du site. Cette convention collective, d’une durée de 5 ans, est rétroactive au 1er mai 2012 et prendra fin le 30 avril 2017.

Les parties se sont entendues sur une augmentation salariale de 2,75 %, applicable aux trois premières années de la convention. Pour les deux années suivantes, la majoration est d’au minimum 2,5 % ou, selon l’IPC, jusqu’à un maximum de 3 %.

Parmi les autres conditions négociées par les parties, mentionnons, entre autres :

– L’engagement relatif à la pérennité du service de vidange des boues;

– l’amélioration de la sécurité d’emploi avec notamment l’ajout d’une liste de rappel;

– le renforcement de la clause encadrant le travail protégé;

– l’ajout de deux jours de congés d’utilité.

Les représentants de la Régie et de la partie syndicale se sont dits satisfaits des termes de cette convention.

«La Régie se réjouit de ce dénouement positif qui permet enfin le retour au travail de nos employés», a indiqué le président de la Régie, René Goyette. Tout en reconnaissant que le processus de négociation fut long et ardu, il souligne la volonté commune des parties de parvenir, dans la dernière ronde des négociations, à des résultats probants, qui soient profitables pour tous.

Pour sa part, Paul Lavergne, président du Conseil central du coeur du Québec (CSN), se dit heureux du dénouement pour l’ensemble des membres du syndicat et pour la population de la région. «L’entente confirmant que ce sont les employés de la Régie qui vont faire la collecte et le transport des boues de fosses septiques a été l’élément déclencheur qui a permis le règlement global de la convention collective. Il nous reste à espérer que de saines relations de travail seront instaurées par les parties», de dire M. Lavergne.

Cette entente négociée vient clore des négociations amorcées en septembre 2012. Les parties avaient convenu en mai 2013 de faire appel à un processus de conciliation.