Quartier urbain durable : une dernière chance de s’exprimer

Il reste aux Trifluviens une dernière chance d’exprimer leur opinion et leurs idées quant au projet de quartier urbain durable qui prendra place sur l’ancien site de l’usine Aleris.

Les gens sont invités à déposer leur mémoire sur le projet via un formulaire disponible sur le site web de la Ville. La période de dépôt de mémoire est ouverte jusqu’au 31 janvier.

Dans la dernière année, la Ville a mené de nombreuses activités de consultation publique, dont des sondages et la constitution d’une cohorte citoyenne d’une trentaine de personnes.

Cette cohorte s’est réunie à l’occasion de trois ateliers en 2022 : d’abord pour développer une vision commune du futur quartier urbain durable, puis pour analyser les différents types d’aménagements souhaités, et enfin pour définir les orientations du plan d’aménagement qui viendra encadrer le développement du quartier.

« Chaque fois qu’une activité de consultation publique était menée, les résultats des discussions étaient amenés à la table d’un comité interne à la Ville qui évaluait les recommandations, indique Mikaël Morrissette, responsable des relations publiques et porte-parole pour la Ville de Trois-Rivières. Le rôle de ce comité était d’analyser la faisabilité de certains aspects, notamment sur le plan financier et logistique. »

Ce qui s’en vient

La prochaine étape est la tenue d’une grande assemblée publique où le résultat de l’ensemble de la démarche de consultation sera présenté à la population. Le moment et le lieu de celle-ci restent à déterminer.

« L’objectif global de la démarche de consultation est de délimiter le carré de sable dans lequel les entrepreneurs qui souhaiteront développer le quartier devront jouer. Le plan d’aménagement qui en résultera se traduira en règlement d’urbanisme qui encadrera, entre autres, la typologie et l’usage des bâtiments, la densité souhaitée, les espaces verts à aménager, etc. », explique M. Morrissette.

Le terrain n’appartenant pas à la Ville et étant en processus de décontamination auprès du ministère de l’Environnement, il faudra patienter plusieurs années avant de voir les premiers aménagements pousser.