Pyrrhotite: une réforme du plan de garantie n’est pas la solution, dit la GMN
La Garantie des maisons neuves (GMN) souhaite faire le point sur les critiques concernant le dossier du béton contaminé par la pyrrhotite à Trois-Rivières.
L’organisation réclame des mesures permanentes et encadrées par un organisme gouvernemental qui assurera la conformité du béton et des agrégats.
«Pour la GMN, une réforme en profondeur du plan de garantie ne permettra pas d’éviter que d’autres victimes de vices de construction ne vivent un drame similaire à celui de Trois-Rivières. Ainsi, afin d’assurer la pérennité du plan, la création d’un fonds de garantie exclusivement dédié aux sinistres majeures, tel qu’inscrit au projet de loi 35 entré en vigueur en décembre 2011, est l’élément déterminant», affirme l’organisation par voie de communiqué.
«Dès lors, advenant que la solvabilité de l’un des gestionnaires du plan (GMN, Qualité Habitation ou Abritat) soit insuffisante en conséquence d’un tel sinistre, le fonds de garantie prendra la relève», ajoute la GMN en précisant que le fonds croît à un rythme de près de 7M$ par année.
La Garantie des maisons neuves soutient que la révision de la couverture offerte du Règlement sur le plan de garantie des bâtiments résidentiels est essentielle.
«Rappelons que la situation de la pyrrhotite à Trois-Rivières découle d’un problème de l’industrie du béton et des carrières (et de leurs laboratoires) qui ne touche pas seulement la construction résidentielle, mais aussi plusieurs bâtiments commerciaux, des ouvrages publics et plus de 300 habitations réalisées par des autoconstructeurs. Elle résulte d’un défaut de matériau et non d’un défaut d’exécution des travaux réalisés par les entrepreneurs en construction résidentielle», conclut la GMN.
(Source: APCHQ)