Pyrrhotite : près de 500 dossiers réglés

« On a les trois quarts du chemin de faits », lance Michel Lemay de la Coalition d’aide aux victimes de la pyrrhotite (CAVP), quelques heures après l’entente hors cour survenue dans le dossier de la vague 2B. Ce sont 497 bâtiments qui sont visés par cette entente. Plusieurs millions de dollars seront versés aux victimes dans les prochaines semaines. 

Le groupe 2B comprend les résidences construites entre mai 2003 et novembre 2007, endommagées ou non. À cette époque, c’est SNC-Lavalin qui était responsable de l’analyse de la pierre servant à la fabrication du béton.

L’entente conclue le 2 mai permet donc d’éviter un procès. C’est aussi un grand soulagement pour les familles touchées par cette crise qui dure depuis plusieurs années.

« À la CAVP, on a été des victimes, on comprend bien ce que ça fait, mentionne M. Lemay. Notre but, c’est de voir la fin de tout ça un jour, mais surtout que les familles puissent réparer leur maison et tourner la page. »

« C’est stimulant et encourageant de voir que les choses avancent, ajoute ce dernier. On a un bon bout de fait et on espère que les dossiers restants se règlent rapidement. » La majorité des réclamations étaient dans la période SNC-Lavalin, mais il reste encore environ 350 propriétés visées pour les vagues 2A et 2C. 

« Les groupes 2A et 2C sont composés des propriétés construites avant mai 2003 et après le 28 novembre 2007, précise Me Pierre Soucy, l’avocat principal au dossier. On est en train de négocier avec les assureurs pour ces gens-là. On peut penser que l’entente conclue va créer un momentum et que les assureurs vont vouloir se libérer rapidement de cette cause, mais on va prendre le temps nécessaire. »

Rappelons qu’en novembre dernier, on annonçait que le procès de la deuxième vague de la pyrrhotite devait débuter en mai 2022. Rappelons également qu’au terme du premier procès, les victimes de la première vague ont reçu un chèque couvrant la totalité des dommages causés à leur propriété, incluant les intérêts.