Pyrrhotite : Aubin souhaite que ça bouge

PYRRHOTITE.Plus le temps avance, plus on sent l’exaspération dans le discours du député de Trois-Rivières à la Chambre des communes, Robert Aubin. Le néo-démocrate d’en peu plus de l’attitude des conservateurs envers le dossier de la pyrrhotite.

«On se fait toujours répondre que c’est de juridiction provinciale», lance Robert Aubin, en soupirant.

Parce que, le fédéral, rappelons-le, fait toujours la sourde oreille.

«Ça fait des années que j’ai le couteau entre les dents pour régler ce dossier-là. L’ensemble des gouvernements doivent prendre la partie qui les concerne là-dedans», raconte-t-il.

Comment faire bouger Ottawa, dans ce cas?

«Il va falloir mobiliser la population pour que les choses avancent», répond Robert Aubin.

«On souhaite que la norme devienne identique à celle que l’on retrouve en Europe et on continuera de travailler pour que ça se fasse.»

«Je ne veux pas faire de politique là-dessus, mais quand même, il n’y a qu’un seul chef qui est venu à Trois-Rivières parler du problème de la pyrrhotite et c’est Thomas Mulcair», a-t-il rapporté, devant les membres du Club Richelieu réunis à l’Hôtel des gouverneurs dans le cadre d’un «dîner des autorités», repas-causerie où les leaders d’influence de la région étaient présents.

On y notait Mgr Luc Bouchard, évêque de Trois-Rivières, le maire Yves Lévesque et Marianne Méthot, l’attachée de presse du ministre Jean-Denis Girard, qui brillait par son absence, et bien sûr, M. Aubin.