Psychologues organisationnels: le conseil choisit le statu quo

Les élus du conseil municipal de Trois-Rivières ne feront pas appel à une firme de psychologues organisationnels pour agir à titre de médiateur auprès du Conseil. Du moins, pas pour le moment.

La conseillère du district de la Madeleine, Sabrina Roy, avait initialement suggéré de demander le soutien de psychologues organisationnels pour dresser un diagnostic du climat de travail au sein du conseil, favoriser les interactions positives entre les élus et d’identifier des solutions pour permettre d’accomplir la fonction d’élu dans des conditions optimales.

Le Conseil devait se prononcer à ce sujet le 21 février. Les conseillers avaient toutefois décidé de reporter l’adoption de cette résolution à la rencontre publique du 7 mars, notamment en raison d’une disposition légale. D’autres souhaitaient apporter un ou des amendements à la résolution pour la bonifier.

« J’en ai parlé un peu avec [la conseillère] Sabrina Roy, mais il n’y a pas eu de discussion avec l’ensemble du conseil. Ceux qui avaient l’occasion de réfléchir ont eu le temps de le faire », indique Daniel Cournoyer, maire suppléant de Trois-Rivières.

Durant la séance publique, Mme Roy a finalement demandé de retirer le point de l’ordre du jour.

« J’ai beaucoup réfléchi et j’ai eu des discussions avec des collègues. Je ne sens pas qu’on est allé au fond des choses sur ce sujet. Le but était de prendre des actions pour améliorer le climat au conseil de ville. Je suis de nature positive et je croyais à une telle démarche. Mais après avoir déposé la résolution, j’ai senti beaucoup de résistance et de divergence. Pour que ça fonctionne, tous doivent avoir l’ouverture de faire un pas en avant pour améliorer la situation », a-t-elle témoigné.

Ce n’est pas la première résolution à avoir été déposée, dans les derniers mois, dans l’espoir d’améliorer le climat de travail entre les conseillers trifluviens.