Prudence sur les rives du fleuve et de la rivière Saint-Maurice
Depuis plusieurs semaines, les rives du fleuve Saint-Laurent, du lac Saint-Pierre et de la rivière Saint-Maurice sont prises d’assaut par des citoyens venus y marcher ou faire de l’activité physique, constate la Direction de la sécurité incendie et de la sécurité civile de la Ville de Trois-Rivières qui souhaite rappeler aux Trifluviens d’être prudents sur les rives.
«C’est une situation préoccupante. On voit que les gens découvrent ces endroits. Plusieurs font du ski ou patinent sur les rives du fleuve, à la hauteur du parc des Terrasses-du-Fleuve, mais on remarque que plusieurs s’aventurent loin de la rive. On a déjà dû intervenir à deux reprises depuis le début du mois de janvier», explique Dany Cloutier, directeur de la sécurité incendie et de la sécurité civile.
Le 1er janvier, le service des incendies et de la sécurité civile est venu en aide à un citoyen en difficulté qui faisait u ski de fond sur le lac Saint-Pierre dans le secteur de Pointe-du-Lac. Aussi, le 31 janvier, des interventions de prévention ont dû être réalisées auprès des citoyens qui se trouvaient sur la rivière Saint-Maurice et qui s’éloignaient trop des rives.
«On déconseille aux gens de s’aventurer sur ces cours d’eau. La glace peut sembler solide, mais ça cache parfois autre chose. Et même s’il fait plus froid, les glaces sont fragilisées par les marées. Dernièrement, on a vu un brise-glace procéder à des opérations de déglaçage près du pont Laviolette. Ça vient fragiliser le couvert de glace. Par ailleurs, le courant est important dans certains secteurs», précise M. Cloutier en ajoutant que les températures douces annoncées dans les prochains jours risquent de fragiliser le couvert de glace.
«Parfois, on peut penser que la glace est solide. Si on pense à Sainte-Anne-de-la-Pérade, la rivière est souvent arrosée pour épaissir le couvert de glace. Ce n’est pas le cas de la rivière Saint-Maurice ou du fleuve», conclut-il.
En temps normal, les équipes de sauvetage nautique de la Direction des incendies et de la sécurité civile intervient environ trois ou quatre fois par année sur ces cours d’eau.