Projet de compostage collectif
ENVIRONNEMENT. Joëlle Carle, militante pour l’environnement et la consommation responsable, souhaite démarrer un projet de compostage collectif à Trois-Rivières. Déjà, de nombreuses villes dans le monde ont pris ce virage, dont Montréal et Québec à proximité.
Mme Carle a rencontré la Ville jeudi dernier afin de soumettre son projet. Les représentants auraient démontré «une belle ouverture». Une prochaine rencontre devrait avoir lieu sous peu afin de vérifier la possibilité d’installer un projet-pilote dès le printemps prochain. «Il reste évidemment beaucoup de détails à régler avant d’y arriver», précise Mme Carle.
De quoi s’agit-il? Ce sont des bacs à compost installés un peu partout dans la ville, verrouillés avec une clé ou un code, auxquels les participants ont accès pour composter leurs résidus de cuisine. Plutôt que de jeter les résidus compostables à la poubelle, les citoyens les déposent dans le bac à compost commun.
Une ou deux personnes responsables s’assurent que tout se déroule bien et que les résidus se compostent adéquatement. Les gens intéressés reçoivent une formation au début du projet et peuvent communiquer entre eux pour obtenir de l’aide ou des conseils.
Joëlle Carle a fait circuler un sondage sur les réseaux sociaux afin de prendre le pouls concernant le projet de compostage collectif. Elle y mentionnait: «Bien que le compostage municipal s’en vienne, il vaut mieux se responsabiliser en tant que citoyen avec notre propre consommation et nos propres déchets».
«Une telle initiative permet également de créer des liens avec nos voisins et de partager trucs et conseils sur le compostage, et incite plus de gens à se lancer dans le compostage», ajoutait-elle.
En environ 24 heures, ce sont plus de 190 personnes qui ont répondu à ce sondage en ligne. Les répondants ont dit «oui» au compostage collectif à plus de 98%.
Mme Carle mentionnait que seules deux personnes sur onze ne souhaitent pas opter pour le compostage collectif, alors que les autres ont répondu ainsi parce qu’ils font déjà du compost à domicile.