Poursuite pour diffamation : dossier réglé à Saint-Prosper

SAINT-PROSPER. La conseillère Andrée Perron de Saint-Prosper abandonne sa poursuite pour diffamation de 25 000 $ pour atteinte à sa réputation contre le maire de la municipalité, Michel Grosleau. Une entente de principe a été signée en septembre.

C’est une histoire de plants d’arbres qui était à l’origine du litige. En avril 2015, lors de l’assemblée du conseil, le maire avait fait la lecture d’une lettre de reproches adressés à la conseillère.

Dans le cadre du Mois de l’arbre, celle-ci avait commandé des plants à Association forestière de la Vallée du Saint-Maurice au nom de la municipalité. Le maire estimait qu’elle avait manqué à son code d’éthique.

Il lui reprochait de ne pas avoir déclaré cette commande au nom de la municipalité lors d’une rencontre de travail qui s’était tenue le 31 mars 2015.

Le maire reprochait également à la conseillère d’avoir dévié la correspondance avec l’Association à son adresse personnelle. De plus, dans sa lettre, le maire disait que la conseillère avait conservé des plants qui n’avaient pas trouvé preneur l’année précédente et que la commande dont il était question comprenait encore plus de plants.

Voulant défendre sa réputation, Mme Perron avait précisé que les plants d’arbres ne coûtent rien à la municipalité puisqu’ils sont fournis gratuitement par l’Association forestière de la Vallée du Saint-Maurice.

Cette dernière avait également mentionné qu’elle avait pris l’initiative de passer la commande pour éviter que l’activité tombe à l’eau. Dans le cadre du Mois de l’arbre, la municipalité avait l’habitude de distribuer une cinquantaine d’arbres.