Plusieurs restaurants contraints de réduire leurs heures d’ouverture

La pénurie de main-d’œuvre continue d’affecter de nombreux domaines et avec la saison touristique qui bat son plein dans la région, plusieurs restaurants se voient contraints de faire des choix difficiles pour ménager leur équipe d’employés.

C’est notamment le cas du Buck – Pub gastronomique à Trois-Rivières. Au début du mois, les propriétaires ont annoncé qu’ils n’ouvriraient plus pour le service du midi jusqu’à nouvel ordre.

«Vous en avez entendu parler dans les journaux, pour nous, c’est réel : on manque de main-d’œuvre qualifiée. Notre petite équipe est en train de s’essouffler face au rythme effréné de l’été. (…) C’est notre 4e été et, de loin, le plus achalandé C’est la folie, c’est magique; on ne peut espérer mieux! Mais on doit cependant penser à long terme. Si on veut que le Buck soit encore là dans 10 ans, on se doit de trouver un rythme soutenable», écrit le restaurant sur Facebook, joignant aussi l’adresse courriel à laquelle envoyer des CV.

Même scénario du côté de la Terrasse aux confluents de Boréalis – Centre d’histoire de l’industrie papetière qui n’offrira plus de repas le midi jusqu’à la fin de l’été, afin de se concentrer sur des plages horaires précises qui sont disponibles sur son site Internet.

«Tout comme plusieurs restaurants de la région, nous sommes confrontés à un manque de main-d’œuvre qualifiée cet été. Cela permettra à nos employés de reprendre leur souffle et de maintenir la qualité de notre service à la clientèle. Sachez que la programmation estivale du musée Boréalis ainsi que ses heures d’ouverture demeurent inchangées», précise Boréalis sur sa page Facebook.

Pour sa part, le Mondo Resto-Bar a pris la décision de fermer les lundis pour permettre à son équipe de se reposer et de pallier à la pénurie de main-d’œuvre.

À Saint-Tite, la Microbrasserie À la Fût a décidé d’offrir un menu estival, ainsi que quelques ardoises du moment, jusqu’au Festival Western, principalement parce que la petite équipe en place s’essouffle à vue d’œil.

En mai dernier, on recensait plus de 1000 emplois disponibles dans l’industrie du tourisme en Mauricie et au Centre-du-Québec, que ce soit en hébergement, en restauration, en loisirs et divertissement, dans le transport de personnes ou encore dans les services de voyage. Depuis 2007, la demande de main-d’œuvre a augmenté de 11% au Québec.

La Mauricie fait d’ailleurs partie des régions où l’offre d’emplois en tourisme était la plus grande au début de l’été.