Plus de services pour les aidants naturels
SANTÉ. La Société Parkinson Mauricie/Centre-du-Québec a reçu une subvention de 28 900$ afin de mettre en place des services d’information et de soutien psychologique pour les aidants de personnes atteintes de la maladie de Parkinson sur le territoire de Trois-Rivières et de Shawinigan.
L’intervenante, qui devrait entrer en poste le 25 août, devra couvrir les deux territoires. Elle va d’abord se concentrer sur la région de Trois-Rivières et lorsque cette première étape sera terminée, elle ira à Shawinigan.
«Présentement, l’offre de services que nous offrons se résume par des activités et un certain suivi individuel, ou de groupe, et est faite par des bénévoles de façon sporadique. Voilà qui engendre certaines lacunes en termes de suivis et d’intensité de projets. Alors l’objectif du projet, c’est d’engager quelqu’un à temps plein qui sera en mesure de bonifier l’offre de services à tous les niveaux», explique Gérard Frenette, président de la Société Parkinson Mauricie/Centre-du-Québec.
«On ne peut pas expliquer à une personne atteinte ce qui va lui arriver. C’est du cas par cas puisque personne n’est atteint de la même façon. Personne n’a la même posologie dans ses médicaments qu’une autre. Il y a sept ou huit médicaments qu’on peut utiliser, mais c’est tellement variable selon la personne lesquels sont pris et à quelle intensité ils sont pris.»
«Le projet de l’Appui Mauricie nous permet de réunir les aidants naturels des personnes atteintes de la maladie de Parkinson dans un groupe d’entraide où ils seront en mesure de se supporter mutuellement. Juste le fait de partager leur vécu entre proches aidants permet de faire baisser la pression. Il y aura du partage d’information, autant sur la maladie que sur comment prendre soin de soi pour bien prendre soin de l’autre. De l’information aussi sur les services est disponible, autant du côté du réseau public que du privé», précise M. Frenette.
On ignore le nombre exact de proches aidants qui soutiennent des gens atteints du Parkinson dans la région. On sait toutefois que 1700 personnes sont atteintes de la maladie en Mauricie/Centre-du-Québec.
Pour le moment, sur une base bénévole, les gens atteints et proches aidants de Trois-Rivières se rencontrent à raison d’une fois par mois de septembre à juin, comparativement à deux fois par année à Shawinigan. La Société Parkinson Mauricie/Centre-du-Québec espère que les deux territoires se rencontrent au moins une fois par mois.
«Nous pourrions augmenter l’intensité selon les besoins et peut-être séparer les rencontres d’information et la partie échange, note Gérard Frenette. Ça pourrait permettre d’élargir les bases du groupe et qui sait, en soirée, peut-être que d’autres proches aidants se joindraient au groupe? Nous pourrions donc rencontrer et aider de nouvelles personnes.»