Plus de 35 ans à cultiver les asperges
BATISCAN. Bien connue pour ses asperges, l’entreprise Le Maraîcher de Batiscan ajoute une corde à son arc en offrant, en nouveauté cette année, des légumes de serre.
Propriétaire de la terre familiale depuis 2005, Olivier Leblanc se concentre dans la culture de petits fruits populaires à l’autocueillette en plus de cultiver des légumes. «Mon grand-père, Alexandre Leblanc, avait la terre, raconte Olivier. Il était dans les vaches à boucherie. Ensuite, quand mon père a racheté, ç’a changé pour le créneau maraîcher et ça continue dans cette avenue avec moi, en amenant des nouveautés.»
La terre familiale a accueilli différentes cultures au fil des ans, mais les asperges, elles, y sont cultivées depuis plus de 35 ans. «Quand mon père Robert a repris l’entreprise, des agronomes parlaient de la culture de l’asperge, une culture nouvelle dans les années 80. C’est vraiment là que la tournure maraîchère a été prise, mentionne Olivier. On a été parmi les premiers dans la région à cultiver les asperges. Il a greffé à ça les fraises d’été et beaucoup de crucifères comme le brocoli et le chou-fleur.»
Lorsqu’il a repris les rênes de l’entreprise, Olivier a laissé tomber le volet des crucifères pour se concentrer sur les petits fruits, tout en gardant la culture des asperges, ce qui fait la réputation du Maraîcher de Batiscan. «On avait déjà des fraises d’été, alors j’ai ajouté des fraises d’automne pour allonger la saison, dit-il. Je fais aussi de la fraise de serre pour devancer au printemps. On a maintenant des fruits rouges de mai à novembre. Les framboises et les bleuets sont aussi très populaires à l’autocueillette.»
Avec les serres, ce dernier produit également des légumes comme des haricots, des poivrons, des tomates et de la laitue. En superficie, les serres occupent un espace d’environ 1 300 mètres carrés. «Au champ, on travaille sur une dizaine d’hectares, indique Olivier. On a de la main d’œuvre qui nous aide parce que dans le maraîcher, c’est beaucoup de travail sur une petite surface. Dans les cultures qu’on fait, c’est peu mécanisé parce que c’est beaucoup de la cueillette sélective.»
Autocueillette et produits maison
Au kiosque à la ferme, les produits transformés ont la cote. C’est le cas, entre autres, des tartes maison, des viennoiseries et des pains. «Le kiosque est ouvert de la mi-mai jusqu’à la fête du Travail. On a de tout, dont des fruits, des légumes, des fromages fins, de la bière de microbrasserie et des asperges marinées», énumère Olivier. Quant à l’autocueillette, elle débute en juillet avec les fraises et se poursuit avec les framboises et les bleuets, pour se terminer à la mi-août.