Plein Air Ville-Joie reçoit 1 500$ pour son projet environnemental

L’organisme Plein Air Ville-Joie, situé dans le secteur Pointe-du-Lac, a reçu samedi une aide financière de 1 500$ pour son projet de sensibilisation et d’éducation à l’environnement. Compostage et méthanisation des algues bleues sont au programme.

Le projet de Jean Morasse, directeur général, et de son équipe s’adresse spécialement aux jeunes, eux qui sont plus de 2 500 par année à fréquenter le site situé en bordure du lac Saint-Pierre. «L’objectif, c’est de développer un concept de sensibilisation et d’animation à l’égard de l’environnement.»

Ce concept comprend deux volets, soit le compostage et la méthanisation. «Un composteur a déjà été installé l’an dernier sur le site, mentionne M. Morasse. Le compostage n’est pas beaucoup connu chez les jeunes, alors on veut les initier à cette pratique.»

Pour ce qui est de la méthanisation, l’organisme joint l’utile à l’agréable en transformant les algues bleues du lac Saint-Pierre en méthane. Cette idée est celle de M. Morasse. «Quand je suis arrivé ici, en 2010, le niveau de l’eau du lac était très bas. On pouvait voir que les algues bleues se décomposer au soleil et ce processus dégageait une odeur vraiment désagréable. D’où l’idée de récupérer les algues et de les méthaniser. De cette façon, on aide l’environnement tout en faisant de la sensibilisation auprès des jeunes.»

Le méthane quant à lui pourra être utilisé à diverses fins, notamment comme gaz naturel. «On travaillera à voir ce qu’on peut faire avec cette énergie, indique le directeur général de Plein Air Ville-Joie. On se donne cinq ans pour que le projet soit terminé de A à Z.»

Propriété des Sœurs Dominicaines, cette base plein air est bien connue pour ses camps familiaux et la visite de classes nature dans les écoles primaires. «On a le volet des jeux et du sport qui est bien développé, maintenant on veut faire revivre le volet de la connaissance», explique, Jean Morasse. Avec les années, le volet éducatif s’est un peu perdu et c’est pourquoi on veut miser davantage sur la sensibilisation de l’environnement.»