Un plan d’agriculture urbaine en élaboration

AFFAIRES MUNICIPALES. La Ville de Trois-Rivières est l’une des neuf municipalités sélectionnées par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) pour développer un plan d’agriculture urbaine sur le territoire.

«Il y a un engouement pour l’agriculture urbaine. On commence aussi à voir une tendance à avaliser cette pratique. On veut voir ce qui se fait ailleurs au Québec, mais aussi dans le monde. C’est aussi une démarche exploratoire», précise Claude Ferron, conseiller du district des Rivières, qui est impliqué dans le comité qui se penche sur le plan.

Claude Ferron, conseiller du district des Rivières.

Le département de l’aménagement et du développement urbain mène présentement le dossier. La conseillère du district de la Madeleine, Sabrina Roy, se joindra également au groupe de réflexion sur cette question.

Pour l’instant, le groupe se pencherait plutôt sur l’agriculture urbaine de nature végétale plutôt qu’animale.

«Le but, c’est aussi d’aller en consultation publique avec ce plan. La population va pouvoir se prononcer et nous pister vers de nouvelles avenues. On s’attend évidemment à se faire parler des animaux en ville, comme les poules, par exemple. En ce moment, on est trop tôt dans la démarche pour déterminer si cela fera partie de nos plans», précise M. Ferron qui compte aussi consulter les organismes spécialisés dans l’agriculture urbaine.

«C’est le bon moment pour se questionner là-dessus. Les gens sont plus sensibilisés à la provenance des aliments, aux aliments biologiques, au bilan carbone, etc. Je vois l’agriculture urbaine comme un levier économique, en ce sens où ça encourage aussi l’autonomie alimentaire. L’agriculture urbaine pourrait notamment nous aider à réduire les factures d’épicerie. Il y a des villes, à travers le monde, qui ont réussi à atteindre l’autonomie alimentaire», ajoute-t-il.

Le comité souhaite développer le plan d’agriculture urbaine d’ici le début de l’année 2019.

 

17 500

La Ville dispose d’une subvention maximale de 17 500$ pour établir les détails du plan d’agriculture urbaine.