Parcours de peur: un crescendo d’émotions dans l’obscurité (presque) totale

EXPÉRIENCE. «Quand les gens meurent, ils restent attachés au lieu où ils ont trouvé la mort. Ici, plus la soirée avance, plus on peut être témoin de phénomènes étranges», avise d’entrée de jeu la guide qui accueille les participants du nouveau parcours de peur de la Vieille Prison de Trois-Rivières.

Ce qui pourrait être une visite classique de la Vieille Prison bascule en cours de parcours. Dès le tout début de l’aventure, la guide nous aborde certains faits historiques qui ont marqué l’histoire de la Vieille Prison, comme le mur des pendus et la grande émeute. On nous raconte le trou, la cellule des condamnés à mort, etc.

Et puis, les employés de la Vieille Prison vous le diront: tous, ou presque, ont déjà vécu une expérience inexpliquée: des bruits de pas alors que personne ne passe, des bruits étranges, des objets qui se déplacent seuls, des lumières qui s’allument et s’éteignent.

Le parcours de peur insiste bien là-dessus pour nous faire plonger dans une ambiance qui ira en crescendo. C’est qu’en cette sombre soirée d’automne, les fantômes s’invitent forcément dans la visite.

«C’était l’idée que l’ambiance monte en un crescendo d’émotions. C’est une visite qui semble anodine au premier abord, mais nous sommes allés puiser dans les témoignages d’employés de la Vieille Prison pour bâtir l’histoire et les phénomènes qui se produisent. On sait que par les années passées, le début du parcours était très intense et les gens s’attendent à ça. Mais avec nous, plus le tour avance, plus ça s’envenime», explique Jean-Philippe Marcotte, président de Personare qui a conçu le parcours de peur cette année.

On s’enfonce alors dans les couloirs étroits de la prison entièrement plongée dans le noir. Dans le noir, on ressent l’étroitesse des lieux. Des cellules. Des corridors. C’est oppressant. On nous isole parfois. L’obscurité est totale, à l’exception de la faible lueur qui émane de la lampe de poche que tient la guide.

Comptines fredonnées au loin, des coups provenant d’on ne sait où, apparitions soudaines: tout est mis en œuvre pour faire sursauter les participants. Les nouvelles technologies intégrées au parcours produisent aussi un effet.

Mais le lieu, à lui seul, ainsi baigné d’obscurité, injecte une bonne dose d’effroi et d’inconfort. C’est d’ailleurs la première année que le parcours se déroule à ce point dans le noir. Il suffit de se laisser imprégner par les lieux.

La première partie du parcours débute à l’extérieur. Prévoyez une veste ou un manteau selon la température.

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Rappel

Durée : 1 heure

Dates : 12, 13, 14, 19, 20, 21, 26, 27, 28 octobre et les 3, 4, 10, 11 novembre 2017

Départs aux 15 minutes, de 18h30 à 23h30 Maximum de 10 personnes par départ.

Inscription via lepointdevente.com ou à l’accueil du Musée québécois de culture populaire pendant les heures d’ouverture.