Olymel achète l’entreprise La Fernandière
ECONOMIE. Après l’achat d’une usine de transformation de jambon dans le secteur Cap-de-la-Madeleine, le géant de l’agroalimentaire québécois Olymel vient de faire l’acquisition d’un deuxième joueur en sol trifluvien, l’entreprise La Fernandière.
Fondée en 1948, la compagnie trifluvienne est spécialisée dans la fabrication de saucisses. L’expansion de ses activités créera plus de 30 nouveaux emplois. L’entreprise emploie actuellement déjà 80 personnes.
D’ailleurs, l’entente est claire : La Fernandière demeura une entité.
«Durant les pourparlers qui ont débuté à la fin de l’année 2015, il était important pour nous d’avoir la garantie que notre marque de commerce allait pouvoir perdurer. Nous allons également conserver nos emplois et notre structure administrative, sauf qu’à cela viendra s’ajouter 10 millions de kilos de production supplémentaire», a indiqué le directeur général de La Fernandière,Yannick Gervais.
En effet, Olymel va centraliser à Trois-Rivières sa production de saucisses fraîches et de saucisses à déjeuner. La Fernandière verra donc sa production passer de 5 millions de kilos à 15 millions, et ce, en moins de 6 mois.
Même si cela demande beaucoup d’adaptation, son directeur général affirme que ses travailleurs envisagent cela comme un beau défi à relever.
Des investissements à venir
Le montant exacte de la transaction et le chiffre d’affaires de l’entreprise demeurent confidentiels. On sait toutefois qu’Olymel prépare deux phases d’investissements à l’usine trifluvienne.
La première phase estimée à 1,5 million de $ permettra l’achat de nouveaux équipements et l’ajout d’une troisième ligne de production. S’en suivra ensuite un agrandissement des lieux.
Le Fernandière avait déjà fait construire, en 2012, une nouvelle usine de 31 000 pieds carrés pour mieux répondre à la demande croissante. «Notre partenariat avec Olymel est une nouvelle étape à franchir. Cela va nous apporter les outils pour attaquer de nouveaux marchés dans l’avenir», a prévu Yannik Gervais.