Le Musée POP et le CECi en mode innovation

INNOVATION. Le Musée POP et le CECi allient leurs forces avec le DigiHub de Shawinigan pour favoriser l’innovation dans leurs institutions respectives en créant deux Living Lab.

Un  Living Lab est une méthode de recherche en innovation qui vise le développement de nouveaux produits et services dans un processus de co-création avec les usagers. Dans ce cas-ci, les visiteurs du Musée POP et les clients du CECi seront mis à contribution.

Au Musée POP, les efforts seront concentrés sur la mise en place de nouvelles façons numériques pour rendre l’institution plus attractive, ainsi que pour rendre disponible la collection du Musée autrement que par des expositions. Un premier Living Lab se déroulera d’ailleurs le 15 juin.

«On est rendu à un point où on est en grand changement. On conserve notre mission de mettre en valeur la culture populaire du Québec, mais on veut le faire autrement, se distinguer des autres musées, et on veut impliquer les visiteurs, les employés et les partenaires dans le processus. On conserve plus de 100 000 artefacts dans notre exposition. C’est important de trouver de nouvelles façons de les mettre en scène parce qu’on peut en exposer environ 1%», explique Valérie Therrien, directrice générale du Musée POP.

Du côté du CECi, cela permettra à terme le développement de nouvelles façons de faire afin de bâtir l’expérience congrès et restauration de demain.

«On a trouvé un bel élan auprès des gens du DigiHub. On ouvrira officiellement le 25 septembre, tandis que le restaurant Le Brasier sera fonctionnel dès le 22 juin. La technologie et l’innovation dont déjà partie de notre ADN«, souligne Yves Beaudoin, vice-président au développement du CECi.

«On a vu différents prototypes, des robots… Ce qu’on veut, c’est que la clientèle jouisse des dernières technologies. En ce moment, on a un Solu-robot pour la gestion des déchets alimentaires, on fait du compost et on fait la traçabilité de nos déchets. On peut intégrer de nouvelles façons de faire dans la façon de faire le service aux chambres, dans l’animation. On croit que les éléments technologiques peuvent apporter une valeur ajoutée intéressante», illustre-t-il.

La proximité des deux laboratoires permettra aussi de créer une passerelle entre les deux établissements. La vingtaine d’entreprises du DigiHub pourra contribuer à ces deux Living Labs.