(Mis à jour) CSAD: Jean-François Picard quitte son poste de DG
DÉMISSION. Le directeur général du Complexe sportif Alphonse-Desjardins (CSAD), Jean-François Picard, a annoncé ce matin qu’il quitte son poste pour relever un nouveau défi dans le secteur privé.
«Au cours de mes 11 années comme directeur général du CSAD, j’ai reçu plusieurs offres intéressantes. Dernièrement, on m’a fait une proposition d’affaires que je ne pouvais refuser dans le secteur privé. Durant ces 11 années, le CSAD a été plus qu’un travail pour moi: ça a été une véritable passion», commente-t-il.
Il affirme que le transfert du projet de colisée sur le terrain de l’Université du Québec à Trois-Rivières plutôt qu’au Complexe sportif n’a pas été déterminant dans sa décision, précisant que ça n’a été qu’une partie de son cheminement.
«Je suis un gars d’action et je sentais le besoin de relever un nouveau défi. (…) Ce que je retiendrai du CSAD, c’est le capital humain, le désir d’une gang de crinqués de se positionner dans le développement du CSAD et du sport dans la région. Ici, c’est une famille. J’ai toujours pensé au CSAD avant de penser au reste. Là, je vais penser à ma famille et à moi-même», ajoute Jean-François Picard.
C’est le président du Complexe sportif, Michel Byette, qui assurera l’intérim entretemps.
«La situation est plus fragile présentement et il faut clarifier ça le plus rapidement possible. La phase 5 du CSAD (le colisée) et sa non-réalisation a des conséquences. Il faut se positionner et se recentrer sur notre mission», souligne M. Byette.
«Le Complexe sportif Alphonse-Desjardins n’a aucun déficit d’opération. Ça n’a rien à voir. Dans nos états financiers, nous sommes positifs. Le modèle du CSAD est atypique, de sorte qu’il est plus difficile d’entrer dans un moule défini», soutient M. Byette.
Jean-François Picard a également annoncé, dimanche, son départ de la présidence des Aigles Can-Am.
«Jean-François ne s’amusait plus»
«C’est triste de le voir partir. C’est un ami, on a fait beaucoup de choses ensemble. On ne se cachera pas que les derniers mois n’ont pas été faciles. J’ai toujours dit que quand, dans la vie, tu n’as plus de plaisir, tu dois passer à autre chose. Je pense que Jean-François ne s’amusait plus. Il n’aura pas de misère à se placer, c’est quelqu’un de très compétent», confie le maire Yves Lévesque.