Matières organiques : à la recherche d’un site de dépôt

La Régie de gestion de matières résiduelles de la Mauricie (RGMRM) sonde les villes et municipalités de son territoire afin de déterminer où seront traitées les matières organiques qui seront ramassées avec l’arrivée des bacs bruns d’ici 2020.

«On se donne l’année pour faire le tour, pour voir quelles sont nos options, indique René Goyette, président de la RGMRM. Est-ce que ce sera un centre de compost, une usine de biométhanisation ou autre chose? On ne le sait pas encore. On explore les différentes avenues possibles.»

En mai, M. Goyette et des représentants de la Régie visiteront des centres de compost pour voir ce qui se fait ailleurs. «On va aussi regarder avec le privé pour voir quelle est la meilleure solution aussi sur le plan financier parce que c’est un gros investissement et c’est pour du long terme. C’est certain qu’il y a des municipalités plus propices à ça d’emblée parce qu’elles ont déjà sur leur territoire des sites d’enfouissement. Mais pour savoir où ce sera, c’est encore trop tôt pour le dire», soutient M. Goyette.

La Régie se positionnera à cet effet d’ici l’automne. Pour le moment, dans la MRC des Chenaux, seule la municipalité de Champlain s’est montrée ouverte à accueillir les matières organiques. De son côté, la MRC de Mékinac ne ferme pas non plus la porte.

«La MRC n’est pas fermée à l’idée d’accueillir les installations pour les matières organiques. Par contre, tout dépendra de ce qui sera fait, comment ce sera fait et à quel coût. On aurait de la place sur notre territoire pour ça, mais est-ce que ce sera la meilleure option en fonction de ce que la Régie aura décidé? C’est ce qui reste à voir», mentionne Paul Labranche, maire de Saint-Adelphe et représentant de la MRC de Mékinac à la RGMRM.

Quant à elles, les municipalités de la MRC de Maskinongé n’ont pas encore été sondées, mais devraient être interpellées prochainement. «Je ne m’attends pas à ce qu’il y ait une municipalité qui soit intéressée à avoir sur son territoire un site pour accueillir les matières organiques, mais la Régie doit tout de même le demander. Ça prend un site assez grand et à l’écart pour éviter les problèmes liés aux odeurs. La Régie sondera toutes les municipalités concernées prochainement», indique Claude Boulanger, maire de Charette et représentant de la MRC de Maskinongé à la RGMRM.

Si tout se déroule comme le prévoit la Régie, l’implantation des bacs bruns en Mauricie ne se fera pas avant la fin de l’année 2019.