L’UQTR mise sur le campus de Drummondville et les étudiants internationaux
UQTR. Face à d’importantes compressions budgétaires, l’UQTR tente de diversifier ses sources de revenus pour éviter de couper dans ses programmes d’enseignement. L’institution scolaire mise, entre autres, sur l’inscription de futurs étudiants au Centre universitaire de Drummondville ainsi que sur la venue d’étudiants internationaux.
«Dieu merci, encore cette année, nous avons une augmentation des effectifs étudiants, mentionne d’entrée de jeu la rectrice, Nadia Gazhalli. C’est pour cela que le campus de l’UQTR à Drummondville est important, pour trouver d’autres sources de financement qu’on n’aurait pas trouvées autrement.»
«On doit pouvoir travailler encore plus en partenariat et renforcer notre place au niveau de l’international pour aller chercher plus d’étudiants internationaux, poursuit cette dernière. On veut travailler en étroite collaboration avec les partenaires de notre ville. Il faut qu’il y ait une mobilisation de tous les partenaires. Et ça, ça manque un peu. On sait que la Mauricie, et particulièrement Shawinigan, reçoit des coups durs, mais c’est en travaillant ensemble qu’on va pouvoir diversifier notre économie.»
Le pire à prévoir
Malgré la première vague de compressions budgétaires, l’UQTR a su éviter les coupures de personnel dans ses programmes d’enseignement et ses chaires de recherche. Une situation qui demeure toutefois fragile.
«Dans une première vague de compressions gouvernementales, on a plutôt choisi l’optimisation administrative, explique Johanne Giguère, vice-rectrice à l’administration et aux finances. Par exemple, pour les envois postaux. On va faire plus d’électronique et moins de papier. On a un certain nombre de mesures qui permettent actuellement de ne pas couper dans les programmes et les chaires de recherche.»
«Je pense que les prochaines compressions vont faire mal au réseau universitaire, alors il faudra se préparer à la hauteur des prochaines compressions, ajoute-t-elle. C’est là que, probablement, on devra regarder des éléments en lien avec la masse salariale. Mais pour le moment, on a réussi à éviter des gestes de fermeture de services et autres de ce genre-là.»
À ce sujet, la rectrice renchérit en mentionnait qu’il est hors de question d’aller à l’encontre de la convention collective signée. «On va s’en tenir à ça, affirme Mme Gazhalli. On va essayer de trouver de l’argent de manières différentes.»
Vision 2020
Quoique faisant face à une situation économique difficile, l’UQTR se donne pour objectif de franchir le cap des 20 000 étudiants inscrits pour l’année 2020. En plus, on souhaite atteindre 20 chaires de recherche gouvernementales et en partenariats visant un financement de 20 M$.
Mentionnons qu’en date du 16 septembre, le nombre total d’étudiants inscrits est de 14 214, soit une augmentation de 2,94%. De ce nombre, on compte 284 nouveaux étudiants internationaux originaires de 34 pays.