L’UQTR lance un microprogramme en développement d’applications web et mobiles

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) se lance dans le développement d’applications web et mobiles avec la modification de son baccalauréat en informatique et en créant un microprogramme de développement d’applications, tous deux disponibles au répertoire des programmes cet automne.

«Le baccalauréat a été modifié pour tenir compte de cette nouvelle réalité en proposant deux cheminement, soit le développement de logiciel et le développement d’applications web et mobiles, tandis que le microprogramme s’adresse aux personnes qui travaillent dans le domaine de la programmation et qui veulent mettre leurs connaissances à jour dans ce domaine», explique le directeur du comité de programme, François Meunier.

Plusieurs cours sont proposés aux étudiants du microprogramme: introduction au développement d’applications mobiles et développement d’applications mobiles avancées (version Android), introduction aux interfaces utilisateur, concepts avancés en objet, commerce électronique, introduction au développement d’applications mobiles (plateforme IOS) et graphisme par ordinateur.

En réflexion depuis deux ans

«Ça faisait environ deux ans qu’on voulait intégrer des cours à ce sujet. On début, on pensait lancer un certificat en développement d’applications mobiles, mais on a finalement opté pour modifier le baccalauréat. On savait que la formule du baccalauréat attirerait plus d’étudiants aussi», souligne M. Meunier.

Le moment était bien choisi considérant que le nombre d’applications web et mobiles explose littéralement depuis l’arrivée des téléphones intelligents sur le marché.

«Je pense qu’on est le premier programme à axer la formation sur les applications mobiles. C’est plus difficile à développer parce que l’interface de travail est différente. Il faut penser aux modes de développement. Par exemple, on ne peut pas prendre une application web normale et l’afficher sur un petit écran. Les applications mobiles sont plus difficiles à conceptualiser. Ça prend des connaissances supplémentaires», précise François Meunier.