Les victimes d’actes criminels mieux référées

SÉCURITÉ. À partir du 19 juin, des agentes du Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) de la Mauricie s’implanteront en permanence au quartier général de la Direction de la police de Trois-Rivières. Ce projet de référence policière devrait permettre à environ 1200 victimes dont les dossiers sont toujours sous enquête d’accéder plus rapidement à des ressources.

Le mandat de ces agentes sera d’effectuer une analyse clinique des dossiers, afin d’évaluer la nécessité et la pertinence de communiquer avec les victimes de crimes contre la personne ou de certains autres délits criminels.

«Concrètement, tous les dossiers des crimes contre la personne ainsi que certains dossiers des crimes contre la propriété qui ont un impact pour la victime seront soumis aux intervenants pour une analyse clinique. On peut penser aux victimes de voies de fait, d’agressions, de violence conjugale ou d’abus envers les aînés», explique Richard Lévesque, inspecteur aux enquêtes et au soutien opérationnel à la Direction de la police de Trois-Rivières.

Cette proximité entre les policiers et les intervenantes du CAVAC permettra aux victimes, aux proches ou aux témoins d’obtenir un suivi dans les heures qui suivent un événement traumatisant.

«Le projet de référence policière vise à apporter une intervention rapide et efficace auprès de la clientèle visée», appuie Sylvie Biscaro, directrice générale du CAVAC. Trois agentes du centre d’aide se relaieront à ce service.

Le CAVAC offre notamment de l’intervention post-traumatique et psychologique, de l’information sur les droits et recours de la personne victime, de l’assistance technique pour certaines démarches reliées à l’indemnisation, l’accompagnement de la personne auprès de l’appareil judiciaire pendant le cheminement du dossier et l’orientation des personnes victimes vers des services spécialisés.

Les intervenants du CAVAC sont déjà présents au poste de la Sûreté du Québec à Shawinigan et à Trois-Rivières.