Les grandes villes devraient pouvoir avoir accès à la SQ, dit le maire

VIE MUNICIPALE. Le maire Yves Lévesque cible deux enjeux majeurs pour 2015: le pacte fiscal et l’iniquité concernant la desserte policière dans les grandes villes.

"Les villes de 100 000 habitants et plus n’ont pas accès aux services de la Sûreté du Québec (SQ). Là, si la Ville pouvait en bénéficier, on parlerait d’une économie de 11 millions $. C’est énorme", lance Yves Lévesque.

Le maire estime que le rationnel était défendable à l’époque puisqu’il était impensable que toutes les petites municipalités se dotent d’un service de police local. Les petites municipalités avaient donc accès aux services de la SQ en échange d’un certain pourcentage de l’évaluation foncière.

"Avec les années, ils ont monté la barre aux villes de 100 000 habitants et moins. Quand on met la barre à 50 000 et 100 000 habitants et moins,mil n’y a plus de rationnel. J’ai donc soulevé ce point au caucus des grandes villes pour qu’il y ait de l’équité. Nos contribuables paient 100% de la police et subventionnent la SQ par leurs impôts. Ce n’est pas vrai qu’un policier à Laval coûte plus cher qu’un policier de la SQ", souligne-t-il.

Le maire souhaite que les grandes villes ayant leur corps de police obtiennent une compensation ou qu’elles aient, à tout le moins, le choix de basculer vers la Sûreté du Québec si elles le désirent.

M. Lévesque n’a pas pris position quant à ce qu’il ferait comme choix: conserver la Sécurité publique ou basculer vers la SQ.