«Les Folies de Rachel, c’est du bonheur»
« Maman, c’est quand dimanche? », demandait la petite Rachel à sa mère, Marie-Hélène. Cette question résonnait dans la demeure dès le mardi, car c’est uniquement le dimanche que la petite fille avait le droit de manger des sucreries.
Aujourd’hui, la petite Rachel Hébert est devenue grande, mais son amour pour les friandises et les pâtisseries n’a toutefois pas faibli. « J’ai toujours voulu des bonbons dans la vie, je suis une gourmande en fait! », s’exclame en riant Mme Hébert. C’est d’ailleurs un rêve qui se réalise, car elle vient tout juste d’ouvrir les portes de son atelier-boutique Les Folies de Rachel, en compagnie de sa mère, Marie-Hélène Bazin. « Le dimanche, ça va être tous les jours, maintenant! », lance l’entrepreneure.
Bien qu’elle ait toujours cuisiné, c’est en regardant les gâteaux de Buddy Valastro à la télévision que Mme Hébert s’est dit qu’elle devait être capable d’en faire autant. « En effet, j’étais capable! Je ne suis pas bonne en dessin, mais avec un gâteau et de la peinture alimentaire, je peux peindre n’importe quoi! J’ai déjà peint un champ d’oliviers sur un gâteau. Ne me demandez pas de le faire sur une toile, je ne serai pas capable! », rigole la pâtissière.
Fait cocasse, Mme Bazin n’a quant à elle pas la dent sucrée du tout! Alors, pourquoi s’être lancée dans les folies de sa fille Rachel? « C’est peut-être contradictoire, mais ça allait de soi. On a toujours été une équipe dynamique. Quand elle avait besoin d’aide dans ses projets précédents, c’est moi qui étais là. J’étais disponible et je cherchais une façon de terminer ma carrière qui a toujours été dans le service de détail, dans le sur-mesure et dans le service personnalisé », raconte la mère de Rachel.
Sur la vague du centre-ville
Rachel Hébert et Marie-Hélène Bazin considèrent que leur offre de services viendra combler un besoin au centre-ville. « Il y a d’autres commerces qui vendent des desserts, mais pas dans l’esprit “fait maison” comme nous », expliquent les deux femmes.
« On pense se démarquer par des produits maison et avec des ingrédients de qualité, ainsi qu’avec les partenaires qu’on est allées chercher un peu partout au Québec et qui sont des passionnés autant que nous », poursuivent-elles. En effet, il sera également possible de se procurer aux Folies de Rachel des produits gourmands d’un peu partout dans la province, créations minutieusement choisies par la mère et la fille.
Les deux femmes aiment voir les gens, échanger avec eux et sentir qu’elles font une petite différence dans leur quotidien, et c’est ce qui a justifié le choix d’avoir pignon sur rue au centre-ville. Elles mentionnent également avoir la chance de profiter de la revitalisation commerciale qui anime le centre-ville depuis quelques années.
« Se lancer là-dedans il y a 10 ans aurait été un gros défi, mais là on va surfer sur la vague du centre-ville qui va bien et on espère faire un petit peu de marée dans cette vague-là aussi!
On veut devenir une destination au même titre qu’on irait manger une crème glacée un samedi soir, mais là ça va être de venir chercher un morceau de gâteau à la place! », avoue avec confiance Mme Hébert.
L’entrepreneure sait depuis bien longtemps qu’elle se lancerait en affaires un jour. Après des études en commercialisation de la mode et un cours en lancement d’entreprise, c’est lorsqu’elle a découvert la vente du fonds de commerce que tout s’est soudainement mis en place et que les événements se sont enchaînés à une vitesse folle.
« On a sauté à pieds joints dans le projet. Pour nous, c’est l’accomplissement d’un rêve. On se sent bien, on se sent accomplie », mentionne Rachel Hébert.
« Les Folies de Rachel, c’est du bonheur, ça fait du bien! Quand on est triste, c’est bon, et quand on est de bonne humeur, c’est encore meilleur! », conclut-elle avec le sourire aux lèvres.