Les entreprises sont en mode séduction
Le Salon de l’emploi Trois-Rivières-Bécancour ouvrait ses portes ce matin à la bâtisse industrielle de Trois-Rivières. Environ 115 employeurs de la Mauricie et du Centre-du-Québec accueilleront les chercheurs d’emplois jusqu’à 19h en espérant un jumelage avec l’un d’eux.
Les chercheurs d’emploi pourront espérer y trouver un emploi dans plusieurs domaines, que ce soit en administration, comptabilité, communications, santé, aéronautique, restauration, usinage et éducation, et il ne s’agit que d’un petit éventail de toutes les opportunités qui sont offertes.
« Des kiosques d’entreprises, de commerces, de villes, d’institutions scolaires et d’organismes seront représentés sur le terrain aujourd’hui. C’est une opportunité pour les chercheurs d’emploi d’avoir accès, en un même lieu, à des milliers d’emplois! », se réjouit Lucie Allard, mairesse de Bécancour.
« Ce rendez-vous est l’occasion idéale de trouver l’emploi de ses rêves! », renchérit Daniel Cournoyer, maire suppléant de Trois-Rivières.
Un Salon en faveur des chercheurs d’emplois
Alors qu’autrefois le Salon de l’emploi réunissait des chercheurs en quête d’un emploi, les rôles sont inversés et il est maintenant au tour des entreprises d’user de stratégie pour séduire les candidats dans ce contexte de pénurie de main-d’œuvre.
« Les employeurs déploient leurs stratégies dans une optique de séduction. Ils vont davantage mettre leur kiosque en valeur pour que les candidats les remarquent plutôt que le kiosque voisin. C’est un défi qu’ils se donnent en réservant un kiosque au Salon de l’emploi et ça les amène à trouver de nouvelles astuces et de nouvelles idées pour tirer leur épingle du jeu », mentionne Audrey Castonguay, chargée de projets spéciaux chez Innovation et Développement économique Trois-Rivières.
« Inévitablement, cela entraine une nouvelle dynamique de recrutement, constate M. Cournoyer. L’événement s’avère donc une opportunité incroyable pour créer des liens! »
Jean Boulet, ministre du Travail, a d’ailleurs mentionné par vidéo, lui qui était retenu à Québec, que les entreprises devaient miser sur la mise en valeur de ce qui les distingue en matière de gestion des ressources humaines pour l’attraction et la rétention. « La tenue de ce salon devient une occasion pour les chercheurs de trouver un emploi qui leur correspond et de trouver un milieu de vie attrayant. Les employés ne recherchent pas seulement un emploi, mais bien un milieu de vie », insiste la mairesse de Bécancour.
D’ailleurs, le salon affiche encore une fois complet et la liste d’attente s’allonge chaque année. « Si j’avais eu des désistements, j’avais des gens qui étaient prêts à prendre la place. C’est dire que les employeurs ont vraiment besoin de cette opportunité pour rencontrer les candidats. On constate qu’il y a une augmentation du nombre d’entreprises intéressées à venir s’installer au salon pour recruter », ajoute Mme Castonguay.
Pour ceux et celles qui ne peuvent se déplacer, il est possible de déposer sa candidature dans la banque prévue à cet effet sur le site web du salon au www.salon-emploi.ca.
