L’enjeu de la semaine: l’immigration et la crise des migrants

POLITIQUE. Chaque semaine, TC Media fera réagir les candidats du comté de Berthier-Maskinongé sur différents enjeux électoraux dans le but d’obtenir leur position. Cette semaine, ils ont été interpellés sur l’immigration et la crise des migrants.

Yvon Boivin

«L’immigration, c’est fondamental. Ça nous permet d’enrichir notre pays. C’est certain qu’on est favorable à l’immigration. Dans un contexte de crise humanitaire comme on vit présentement, on ne peut pas laisser les gens comme ça. Ils ont tout quitté. Nous, on veut accueillir 25 000 réfugiés et on veut accélérer le processus. Pour les gens qui ont déjà de la famille dans le pays, ça devrait être plus facile d’accélérer le processus. À Trois-Rivières, la Ville a mis en place une stratégie sur l’immigration avec laquelle on est tout à fait d’accord. J’ai eu la chance de rencontrer plusieurs nouveaux arrivants cet été et je constate que ce sont des gens qui se sont très bien intégrés. C’est un plus. Si on obtient notre statut historique de 2e ville francophone en Amérique du Nord, ça pourrait attirer encore plus de gens à Trois-Rivières.»

André Valois

«En tant que bénévole et membre du Service d’accueil des nouveaux arrivants (SANA) de Trois-Rivières ainsi que directeur général par intérim, l’immigration est un enjeu qui m’a toujours tenu à cœur. Avec la crise migratoire en Europe, ils ont encore plus besoin de nous. Il faut absolument accélérer le processus afin d’accueillir davantage de réfugiés et également stopper l’État islamique. Il faut cependant que cela se fasse en concertation avec les autres pays impliqués. En ce qui concerne Trois-Rivières, j’ai été aux premières loges pour constater que la ville a toujours fait preuve d’ouverture. De plus, de nombreux services ont été mis en place pour faciliter leur intégration».

Robert Aubin

«Notre principal engagement en terme d’immigration est d’abolir les lourdeurs dans le ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration. Pour se faire, on veut engager un ombudsman dont la tâche sera d’examiner les plaintes et ainsi faciliter le processus d’immigration au pays. Une fois arrivés, ils doivent également avoir les outils pour intégrer le marché du travail canadien. Nous allons offrir une enveloppe de 30 M$ afin que le pays reconnaisse leur formation et leurs champs de compétences acquis à l’étranger. De plus, avec la crise migratoire, qui est une véritable crise internationale, il y a urgence d’agir pour le Canada s’il souhaite retrouver ses lettres noblesses qu’il a perdues sous le gouvernement Harper. Nous devons ouvrir nos portes aux réfugiés, mais sans oublier nos règles de sécurité».

Dominic Therrien

«Je suis très confortable et très fier de la décision du Premier ministre en ce qui concerne la gestion de la crise syrienne. On a un plan stratégique en trois points : faire des interventions militaires au Moyen-Orient, contribuer financièrement pour les camps de réfugiés et accueillir 10 000 réfugiés sur trois ans. Il faut gérer cette crise-là de façon responsable en gardant en tête la sécurité du pays. Étant avocat en droit de l’immigration, je connais le processus. Il faut prendre le temps de bien compléter le processus. Comme député de Trois-Rivières, ma priorité est la sécurité des gens de Trois-Rivières et de tous les Canadiens.»