L’église St. James retrouvera son recouvrement en briques
TRAVAUX. On redécouvre, depuis plusieurs jours, les pierres d’origine de l’église St. James, dans le cadre des travaux de rénovation qui s’y tiennent. Mais il ne faudra pas s’y habituer, puisque l’église retrouvera finalement le même recouvrement que celui précédant les travaux de rénovation qui sont en cours.
La décision a été prise vendredi dernier conjointement entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Trois-Rivières.
«On s’est posé la question, mais au final, il y a beaucoup de travaux qui pourraient compromettre l’intégrité du bâtiment. C’est aussi une question de coûts, puisque les travaux auraient été encore plus importants, financièrement parlant, à réaliser», explique Yvan Toutant, porte-parole à la Ville de Trois-Rivières.
Un autre aspect a également été pris en compte dans cette décision: l’héritage des régimes anglais et français.
«Les pierres ont un héritage du régime français, tandis que le recouvrement en briques a été fait sous le régime anglais. Le fait que l’église anglicane St. James soit liée au régime anglais a aussi pesé dans la décision», précise M. Toutant.
Un brin d’histoire
L’église St. James a été construite par les premiers missionnaires de la Nouvelle-France. C’est là que les Récollets, dont on célèbre, cette année, le 400e anniversaire, se sont implantés. L’église a aussi été utilisée par les Britanniques à des fins administratives entre 1776 et 1823. La communauté anglicane y est installée depuis 1823.