Train à grande fréquence : le tronçon Québec-Montréal fait partie du projet, assure le ministre Champagne
Le ministre François-Philippe Champagne assure que le tronçon Québec-Montréal fait partie du projet de train à grande fréquence (TGF) de VIA Rail.
«Pour moi, le tronçon Québec-Montréal a toujours fait partie de l’équation. On n’aurait pas fait une annonce à Trois-Rivières en présence du ministre des Transports du Canada et de la présidente de VIA Rail si le tronçon Québec-Montréal ne faisait pas partie du projet», dit-il.
Cette déclaration du ministre de l’Infrastructure et des Collectivités a été faite en réaction aux informations obtenues par La Presse canadienne en vertu de la Loi sur l’accès à l’information. Dans un document interne, une étude réalisée démontre que l’inclusion d’un tronçon entre Montréal et Québec nuirait à la rentabilité du projet.
«Je respecte que d’autres aient commandé des études à une autre époque, mais c’est clair que la volonté est là aujourd’hui, répond le ministre Champagne. Je peux vous assurer que, comme ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, je me suis assuré avec le ministre Garneau que le tronçon Québec-Montréal fasse partie de l’étude du projet. Aujourd’hui, on est dans une phase préparatoire à la réalisation. Ce qui compte aujourd’hui, c’est que les phases préparatoires incluent le tronçon Québec-Montréal.»
Rappelons qu’un investissement que 71,1 M$ pour le TGF a été annoncé à Trois-Rivières, en juin dernier, pour la mise en place d’une équipe qui a pour mandat, notamment, de réaliser l’analyse technique, financière et commerciale nécessaire à la décision d’investissement finale d’un TGF dans le corridor Québec – Toronto.
Du côté de la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières (CCI3R), on demeure confiant de voir le projet se réaliser. «On a été surpris par ce qu’on a appris dans l’actualité, mais les propos du ministre Champagne nous rassurent, indique la directrice générale, Andréanne Guilbert. On croit beaucoup au projet et on pense que le gouvernement a bien saisi l’importance du dossier pour la région.»
«La rentabilité, c’est une chose, mais ce n’est pas le seul facteur à prendre en considération dans ce dossier. C’est un levier économique important chez nous, notamment pour la mobilité de la main-d’œuvre», ajoute Mme Guilbert.