Le Sunda, premier navire de 2017 au Port de Trois-Rivières
PORT. Le Port de Trois-Rivières a accueilli son premier navire océanique de l’année le 8 janvier dernier. C’est le navire libérien Sunda qui a remporté ce titre après avoir accosté à 18h51 hier soir.
Le Sunda a quitté le port de Bilbao en Espagne et a effectué une traversée de 11 jours avant d’arriver à Trois-Rivières. Il devrait lever l’ancre le jeudi 12 janvier en direction de l’Algérie avec sa cargaison de grains canadiens.
L’équipage du Sunda est composé d’une vingtaine de membres d’équipages de nationalités grecque et philippine. Le navire, construit en 2010, est un vraquier de 186 mètres de longueur et de 23,75 mètres de largeur. Il a une capacité de 29 800 tonnes métriques.
En 2017, quelques navires avaient déjà accosté au Port de Trois-Rivières, cependant aucun ne remplissait les conditions pour obtenir le titre de premier navire de l’année. «En effet, il doit s’agir d’un navire océanique en provenance d’un port étranger, il doit avoir effectué sa traversée sans escale et il doit venir faire une opération de chargement ou de déchargement au port», précise Cléo Marchand, président du conseil d’administration de l’Administration portuaire de Trois-Rivières (APTR).
Le 9 janvier 2017 s’est déroulée la 51e cérémonie soulignant l’arrivée du premier navire de l’année au Port de Trois-Rivières. Le capitaine du Sunda, Ioannis Sevastou, ainsi que le chef ingénieur Delfin Mendoza Do Chavez, ont reçu une giclée du tableau À bon port, une œuvre de l’artiste-peintre mauricienne Caroline St-Pierre.
«On aime que l’art mauricien navigue sur les mers du monde. C’est une jeune artiste talentueuse que le port encourage depuis quelque temps maintenant», ajoute Gaétan Boivin, président-directeur général de l’APTR.
À venir en 2017
De nombreux investissements restent à venir en 2017 pour le Port de Trois-Rivières, notamment avec la construction du quai 10. «Le terminal 10 ajoutera un poste à quai dont on a besoin. Ça nous donne un terminal plus grand, non situé devant des hangars, pour les marchandises générales. Le côté manufacturier a été très fort au cours de l’année 2016 et on entend continuer dans cette voie», mentionne Gaétan Boivin.
M. Boivin mentionne également la préparation des terminaux en vue de recevoir le trafic qui alimentera le nord. «Non seulement en pièces, mais aussi en matière première dont les gens ont besoin pour vivre là-bas. C’est un marché qui nous intéresse, mais il faut de l’espace pour ça. C’est le défi que nous avons à Trois-Rivières», ajoute-t-il.
Pour ce qui est du terrain de 40 000 mètres carrés de la rue Bellefeuille, l’APTR finalise actuellement ses ententes avec ses clients avant de déterminer la nature exacte de l’aménagement qui y sera fait. «On ne peut pas dire que l’on a encore un projet ficelé pour 2017, mais il devrait l’être d’ici quelques semaines ou quelques mois. Nous pensons pouvoir terminer cet investissement pour l’automne», conclut-il.