Le quartier Adélard-Dugré changera d’image

Les travaux de revitalisation du secteur Adélard-Dugré débuteront en mai.

Prévus en trois phases, les travaux toucheront d’abord la rue Vincent-Bélanger et quelques habitations de la rue Jean-Paul-Lavergne. La seconde étape (2012) complètera les travaux sur cette dernière rue.

Au total, 38 maisons jumelées seront construites dans le secteur d’ici 2014. On y retrouvera également un centre communautaire et une aire publique aménagée. L’objectif: ouvrir le quartier sur la ville, réduire les travaux d’entretien et prévoir des espaces communautaires adaptés pour une qualité de vie plus agréable.

«Démolir et tout reconstruire s’avérait la meilleure option, puisqu’à long terme, nous économiserons des coûts en énergie. Présentement, avec les problèmes de moisissure répétitifs, on ne fait que poser des plasters», explique Marco Bélanger, directeur général de l’Office municipal d’habitation de Trois-Rivières (OMHTR).

Les nouvelles constructions seront éco-énergétiques et permettront d’enrayer les problèmes de sous-sol des résidences actuelles.

«C’est aussi la santé des locataires qui était en jeu. Compte tenu de l’ampleur des problèmes de santé occasionnés par le taux d’humidité élevé dans les logements, nous avions reçu des recommandations à l’effet de régler les problèmes d’infiltration d’eau dès que possible et de façon définitive», ajoute-t-il.

«L’ensemble de ce projet nous réjouit parce qu’il y aura plus d’espaces verts pour les enfants, des trottoirs plus sécuritaires pour les déplacements, un centre communautaire ainsi qu’une intimité pour chaque famille. Ça va aider à la santé physique, mentale et sociale des personnes qui y vivent», soutient Nathalie Garon, directrice des programmes Enfance-Jeunesse-Famille-Santé publique au Centre de santé et services sociaux de Trois-Rivières.

Plus de fierté

«L’étiquette du quartier sera difficile à enlever, avance Sylvie Brousseau, coordonnatrice de la Maison Coup de pouce. Il y a pourtant eu de belles améliorations depuis cinq ou six ans, mais les gens sont victimes de cette étiquette. Les nouvelles constructions devraient amener un bon vent de changement et plus de fierté. Ça va redonner une dignité aux résidents.»

L’OMHTR souhaite parvenir à un changement significatif en ce sens à moyen terme et «corriger l’erreur historique» de relocaliser des citoyens dans un tel endroit.

Un projet semblable a démontré une belle réussite à St-Hyacinthe, une réalisation encourageante pour l’OMH.