Le maire fait le point sur plusieurs dossiers

Mesures de sécurité à l’hôtel de ville, vote sur le rattrapage salarial des élus, cohabitation entre l’organisme Tandem et le CPE Premiers pas, éventuelle relance de la centrale nucléaire Gentilly-2: le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche, a rencontré les médias, vendredi, pour faire le point sur plusieurs dossiers d’actualité.

Mesures de sécurité à l’hôtel de ville

Après une pause d’un mois pour les vacances, les séances publiques reprennent la semaine prochaine à l’hôtel de ville de Trois-Rivières. « On a tenu une rencontre à la suite du conseil du 4 juillet pour faire une rétroaction sur les mesures de sécurité qui ont été mises en place en réaction aux événements survenus lors de la séance publique du 20 juin. Il n’y a pas eu d’événement regrettable le 4 juillet. Était-ce à cause des mesures en place? C’est dur à dire », avance le maire Jean Lamarche.

Pour la séance du 15 août, le maire affirme se « tenir à l’affût de ce qui se passe d’ici là » pour déterminer si les mesures de sécurité demeureront. « On invite les gens à ne pas nous amener à opter pour ces mesures de sécurité. Le détecteur de métal est encore ici. On n’a pas l’intention de l’utiliser, mais si les tensions remontent, on l’a encore », note-t-il.

Vote sur la hausse de salaire des conseillers municipaux

Le vote sur le rattrapage salarial des conseillers municipaux est prévu à la séance du 15 août. La loi prévoit que l’accord des deux tiers du conseil en plus du maire est nécessaire pour voter une augmentation de salaire des élus. Toutefois, le maire avait prévenu qu’il voterait en faveur seulement si l’ensemble du conseil abondait dans le même sens. M. Lamarche a réitéré son intention. « Si le conseil est divisé, je voterai contre. » 

Rappelons que les recommandations du comité ayant travaillé sur la question suggère de faire passer le salaire des conseillers municipaux de 38 500$ à 54 441$, soit une hausse de 19 000$.

Gentilly-2

Radio-Canada rapportait cette semaine qu’Hydro-Québec étudie la possibilité de réactiver la centrale nucléaire Gentilly-2, à Bécancour. Interpellé sur cette question, le maire de Trois-Rivières souligne qu’il n’envisage pas que cette relance soit possible sans considérer les enjeux des citoyens et l’acceptabilité sociale du projet. « Il y a des enjeux de distance et de proximité. Par exemple, à Sainte-Marthe, les gens ne sont séparés de la centrale que par le fleuve. C’est une courte distance. »

Cohabitation entre Tandem et le CPE Premiers pas

Le projet d’implantation d’un site d’injection supervisée chez Tandem Mauricie inquiète le CPE Premiers pas, voisin de l’organisme de lutte contre le VIH/Sida et les autres infections transmissibles sexuellement et par le sang et en consommation sécuritaire. Des enjeux de cohabitation sont soulevés.

« La Ville a offert de collaborer pour de la médiation et agir comme facilitateur. En ce moment, le dialogue est ouvert entre le CIUSSS et le CPE à ce sujet. Il y a encore des pistes de solutions qui sont discutées entre les deux parties. On sait que ça ne sera pas facile à régler, d’autant plus que les deux organisations sont propriétaires de leur bâtiment. »