Le développement de l’UQTR au coeur des priorités du recteur par intérim

UQTR. Présent sur le campus depuis près de 36 heures, le recteur par intérim de l’Université du Québec à Trois-Rivières, André G. Roy, entend s’attaquer au développement et à la progression de l’établissement au cours des quelques mois que devrait s’échelonner son mandat.

Fraîchement nommé au poste de recteur par intérim à la suite d’un vote unanime du conseil d’administration de l’UQTR, lundi midi, et officialisé dans la même journée, André G. Roy ne compte pas rester les bras croisés.

«Mon mandat est d’assurer le bon fonctionnement de l’université et il n’est pas question que cette période soit un temps d’arrêt. L’UQTR a toujours progressé et j’entends faire en sorte que cela puisse se poursuivre au cours de mon mandat», affirme-t-il, lors d’un point de presse donné sur le terrain de l’établissement, ce matin.

Avant de s’atteler «au ménage au sein de l’université», il souhaite d’abord prioriser deux dossiers et plus particulièrement celui du rapport de la vérificatrice générale du Québec afin que l’institution retrouve sa réputation.

Selon ce dernier, il est primordial de considérer ce rapport comme un outil visant à assurer de saine gestion et une bonne gouvernance à l’UQTR. «J’en ai pris connaissance et j’ai lu les recommandations faites. Avec la direction et le conseil d’administration, nous allons y apporter toute l’attention requise et ainsi, apporter des solutions rapidement», promet celui qui est bien familier avec le terrain de l’université.

M. Roy a été vice-recteur aux ressources humaines et secrétaire général de l’Université.

Campus de Drummondville

Outre le rapport, le recteur par intérim confirme vouloir aller de l’avant avec le futur campus dans la Ville de Drummondville et soutient même que c’est un projet phare dans le développement de l’UQTR. La construction va bon train et l’échéancier ainsi que le budget sont respectés.

Jusqu’à présent, tout se poursuit selon le «plan de match». «Cela répond à notre mission d’accessibilité. L’UQTR est présente dans le Centre-du-Québec depuis 1969, mais on le sait, la région a de grands besoins en matière de formation d’études supérieures. C’est ce qu’on va pouvoir développer davantage avec la construction du campus», explique-t-il, confiant.

Cependant, il ne cache pas que le côté administratif du projet doit être examiné afin de s’assurer que tout soit fait dans les normes.

Prochain recteur

André G. Roy compte également tout mettre en œuvre afin que le processus de sélection en vue de la désignation d’un prochain chef d’établissement s’enclenche rapidement. Lors de la séance du conseil d’administration, lundi, le conseil adoptera notamment les critères de sélection pour la prochaine personne qui devra assumer le rectorat.

Questionné à savoir si la communauté universitaire allait devoir s’attendre à d’autres changements dans l’équipe de l’université, M. Roy a mentionné vouloir voir l’ensemble du dossier avant de répondre. Rappelons que l’ancienne rectrice de l’UQTR, Nadia Ghazzali, n’était pas la seule personne responsable des problèmes évoqués par la VGQ au sein de l’institution.