Le CIPP survivra, acheté par l’UQTR

Le Centre intégré en pâtes et papiers (CIPP) de l’UQTR n’est plus sur le respirateur artificiel. L’établissement, qui devait 5,3 millions $ en taxes impayées à la Ville, a payé ses dettes puisque l’Université devient propriétaire des lieux.

Le CIPP, jusque-là un Organisme à but non lucratif, devient propriété de l’institution d’enseignement.

«L’acquisition du CIPP permettra à l’UQTR d’offrir un plus grand nombre de cours, tout en poursuivant ses importantes activités de recherche de même que son partenariat avec le Cégep de Trois-Rivières, notamment en ce qui a trait aux matériaux lignocellulosiques», a expliqué la rectrice Nadia Ghazzali.

«C’est sûr que ça a pris un peu de temps, surtout avec le changement de gouvernement, mais je salue le travail du précédent gouvernement qui a permis aux choses d’aller de l’avant. Ce n’est pas parce que l’UQTR ne voulait pas payer les taxes, mais puisque le CIPP était un OBNL, elle ne pouvait alors pas s’en charger à sa place», précise Mme Ghazzali.

Le Cégep de Trois-Rivières, locataires du CIPP, et Innofibre se réjouissent «du dénouement heureux de ce dossier».

Pour Raymond-Robert Tremblay, directeur général du Cégep, la fin de cette saga «libérera davantage les forces créatives d’Innofibre et lui permettra encore plus de collaborations pour desservir pleinement les entreprises de la région.»

Le CIPP a vu le jour en 2007.